SESSION PUBLIQUE MARS 2021

Voeu de l’ensemble des membres du Groupe Socialiste, Radical et Progressiste.


Objet : L’éducation n’est pas qu’une dépense mais un investissement !


L’école, lieu d’éducation et d’émancipation, ne peut répondre à une froide logique de gestion comptable.

En cette période de crise où le rapport à l’école est fragilisé et où tous les moyens doivent être mis en oeuvre pour éviter le décrochage scolaire, il est incompréhensible que l’Éducation nationale ait pour projet la fermeture de classes.

Sur notre territoire, ce projet s’illustre par la volonté de fermer, dès la rentrée 2021, des classes au sein des écoles communales de SENARENS, de SAINTE-FOY-DEPEYROLIERES, de BOURG-SAINT-BERNARD, de VALLESVILLES, de SAUSSENS, de MARIGNAC et de MAZERES-DU-SALAT.

Par ailleurs, il n’est également pas acceptable que la fusion du lycée professionnel et général à la cité scolaire de LUCHON entraîne la suppression d’un poste de conseiller principal d’éducation (CPE).

L’accès à l’école publique, gratuite et laïque doit être garanti partout sur le territoire. La fermeture de classes et les suppressions de postes, particulièrement en milieu rural et en zone de montagne, pour des raisons comptables, ne sont pas gages de l’égalité des chances et de la réussite que nous devons offrir à tous les élèves, où qu’ils habitent. Les jeunes sont l’avenir de notre pays et non des variables d’ajustement. C’est aujourd’hui que nous devons nous en préoccuper.

Aussi, nous demandons à M. le Ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel BLANQUER, de suspendre les fermetures de classes et les suppressions de poste prévues à la rentrée 2021 sur le territoire haut-garonnais.

Rapporteure Marie-Claude LECLERC, Conseillère Départementale du Canton de Plaisance du Touch.

SESSION PUBLIQUE MARS 2021

Voeu de M. Jean-Jacques MIRASSOU Conseiller départemental du canton de Toulouse 9 et l’ensemble du Groupe Socialiste, Radical et Progressiste


Objet : Contre la relocalisation de la dernière agence Pôle Emploi du centre-ville


La direction régionale Pôle Emploi Occitanie et la direction territoriale Haute-Garonne
prévoient de fermer l’agence de la Place Occitane, dernière agence située en plein coeur du
centre-ville de Toulouse. Ses agents et donc les demandeurs qu’ils suivent, seraient
transférés sur le site de La Cartoucherie, hors du centre-ville et difficilement accessible car il
faut emprunter plusieurs transports en commun pour s’y rendre. Ce site regrouperait près de
100 agents suivant plus de 12 500 demandeurs d’emploi.


L’agence Pôle Emploi du centre-ville compte 40 agents et suit actuellement plus de 4 000
demandeurs d’emploi. Il s’agit à la fois de jeunes étudiants très diplômés mais également de
plus de 500 personnes en grande précarité, domiciliées au CCAS du centre-ville, Place
Belfort. Cette agence à taille humaine est un véritable lieu de mixité sociale dont la
localisation en centre-ville permet la coordination nécessaire entre les différents services
publics notamment avec la Maison départementale des solidarités de la Place Belfort, pour
une insertion sociale et donc professionnelle facilitée.


Si nous ne remettons aucunement en cause les questions de vétusté des locaux et les
problèmes de sécurité afférents, nous ne pouvons que nous inquiéter du nouveau lieu
d’implantation et de cette fusion.


En effet, dans un contexte de crise sanitaire et économique qui engendre un véritable
tsunami social, les Haut-garonnaises et Haut-garonnais ont et auront dans les jours à venir
encore plus besoin de solutions de proximité et de lien social étroit.


C’est pourquoi nous joignons nos voix à celle de l’intersyndicale CGT, CLL, FO, SNAP, SNU,
SUD et UNSA qui alerte sur cette situation. Nous soutenons donc la demande d’une
relocalisation de cette agence en centre-ville afin de garder autant que possible le lien
essentiel avec des publics fragilisés et éviter au maximum les ruptures de parcours.
Nous avons écrit le 3 février en ce sens à la Ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion,
ainsi qu’au Directeur régional Occitanie de Pôle emploi et à la Directrice territoriale de Haute-
Garonne, sans réponse à ce jour.


Aussi, nous demandons de nouveau à Mme Elisabeth BORNE, Ministre du Travail, de
l’Emploi et de l’Insertion, et à M. le Directeur régional Occitanie de Pôle Emploi de
maintenir une agence Pôle Emploi en centre-ville et de renoncer à la relocalisation sur
le site de la Cartoucherie qui remet en cause le suivi de proximité des demandeurs
d’emploi et nuit à leur insertion professionnelle.

Rapporteur Julien KLOTZ, Conseiller Départemental du Canton de Toulouse 1

SESSION PUBLIQUE MARS 2021

Voeu de Mme Maryse VEZAT-BARONIA, Conseillère départementale du canton d’Auterive, Mme Sandrine BAYLAC et M. Christian SANS, Conseillers départementaux du Canton de Cazères et l’ensemble des membres du Groupe Socialiste, Radical et Progressiste


Objet : sauvegarde des implantations territoriales de La Poste


Alors que nos concitoyens expriment un besoin de proximité de service public et de
présence humaine dans leurs démarches du quotidien, le Groupe La Poste ne cesse de
modifier et de réduire ses implantations locales et sa présence postale notamment en milieu
rural.


Le processus est désormais bien connu. La direction de La Poste réduit l’amplitude horaire
d’ouverture des bureaux de plein exercice ce qui inévitablement les rend inadaptés aux
besoins des populations et diminue l’activité. Cela justifie donc ensuite leur évolution vers un
statut de « points de contact » ou contraint les communes à opter pour des agences postales
dont le coût n’est que partiellement compensé.


Ces évolutions handicapent gravement les communes qui ont parfois investi à la demande
même de La Poste pour améliorer les conditions d’accueil du public.


C’est notamment le cas de la commune de SAINT-MARTORY concernée par cette
réorganisation, qui touche également plus largement les bureaux et centres de tri du secteur
d’Aurignac, du Fousseret et de Cazères.


D’après d’autres communes, de nouveaux bureaux de Poste pourraient connaître une
réorganisation dans les prochains mois mettant à mal le maillage de services publics déjà
lourdement affecté.


Si l’on juxtapose à ce schéma la suppression des Centres locaux de Finances Publiques qui
touche régulièrement nos territoires, nous ne pouvons que constater le désengagement
progressif mais irréversible de ce Gouvernement vis-à-vis des services publics, déléguant à
l’échelon de proximité que sont les communes et les intercommunalités le soin de prendre le
relais.


Nous demandons donc à La Poste de réétudier son projet de réorganisation des
bureaux et centres de tri afin qu’il réponde aussi bien aux attentes des administrés
que de celles des agents qui les accueillent.

Rapporteure Maryse VEZAT-BARONIA, Conseillère Départementale du Canton d’Auterive