Tribune Janvier/Février

POUR UNE RÉPUBLIQUE FORTE ET SOLIDAIRE :
LA GAUCHE DÉPARTEMENTALE S’ENGAGE POUR VOUS

En ce début d’année, quels sont vos premiers mots pour les Haut-Garonnais ?

Je veux leur adresser tous mes vœux de santé et d’épanouissement pour 2022. Je souhaite que cette année soit porteuse d’accalmie face aux souffrances qui s’expriment. Qu’elle soit synonyme d’une réaffirmation des valeurs républicaines, de la solidarité et du respect dans un contexte où chacun constate une explosion du racisme, des discriminations, de la xénophobie, des discours de haine et des inégalités sociales. Plus que jamais, nous combattons cette mise à mal indigne des valeurs humanistes et universalistes qui fondent la République.

La République est en danger selon vous ?

Il ne faut pas sous-estimer le risque de délitement du commun. L’intolérance progresse, alimentée par l’extrême droite et la droite extrême qui jouent sur les peurs et les souffrances sociales pour attiser la haine de l’autre. Les crises multiformes que nous subissons depuis plus de deux ans amplifient ces fractures sociales et malheureusement leurs impacts économiques sont encore devant nous… Dans ce contexte, oui il y a un danger pour la République, nous le combattrons sans relâche.

Comment ?

En affirmant nos valeurs dans une République forte. En portant des solutions pour permettre à ceux qui souffrent de vivre mieux. Nous le faisons quand nous luttons contre les ghettos scolaires avec notre politique de mixité sociale dans les collèges. Depuis 2017, avec l’Éducation nationale, nous avons fermé des collèges ghettoïsés de quartiers défavorisés et affecté les élèves dans onze collèges favorisés de l’agglomération toulousaine. Nous avons créé un bonus financier pour les collèges qui jouent le jeu de la mixité, nous sommes le seul département de France à le faire. Quatre ans après les résultats sont là et ça marche. Les élèves ont progressé et contrairement à ce que tous nos opposants prédisaient : il n’y a pas eu de fuite des élèves des quartiers favorisés dans le privé. Il est possible de bâtir une société plus juste, de poser les bases d’un avenir souhaitable, si on a le courage de porter les choix politiques qui s’imposent.

Que faites-vous pour les jeunes qui justement déclarent ne plus avoir d’espoir pour l’avenir ?

La précarité des jeunes et leur détresse psychologique dues à la crise constituent des urgences absolues qui nécessitent des réponses concrètes, tout de suite. Nous refusons de voir une génération sacrifiée avec des jeunes qui se retrouvent dans les files d’attente des banques alimentaires. Nous refusons qu’ils soient considérés comme une sous-catégorie de la population, condamnée à galérer avant d’enfin pouvoir accéder à une vie digne. C’est pourquoi, en décembre dernier, nous avons voté l’expérimentation d’un revenu de base pour les jeunes de 18 à 25 ans. Ce n’est pas de l’assistanat, c’est une aide pour se loger, manger, c’est un revenu d’existence.

Et pour ceux qui n’en bénéficieront pas ?

Au-delà des jeunes, le phénomène de paupérisation de notre société ne cesse de s’amplifier. La crise est toujours là, les aides de l’État s’arrêtent, des pans entiers de notre économie ne parviennent pas à sortir la tête de l’eau… nous ne pouvons pas laisser nos concitoyens basculer dans la précarité et détourner le regard. Nous renforçons le bouclier social et les mesures d’urgences sociales mis en place dès le début de la pandémie. Sur le plan sanitaire, nous continuons de nous mobiliser avec nos deux centres de vaccination départementaux qui depuis le mois de mai ont permis de réaliser plus de 100 000 injections. Nous continuons de préserver le pouvoir d’achat de toutes les familles de Haute-Garonne. Nous poursuivons notre soutien renforcé auprès des associations et des élus locaux pour accompagner le développement de tous les territoires qu’ils soient urbains, périurbains, ruraux ou de montagne.

Le mot de la fin ?

Je voudrais dire aux Haut-Garonnaises et aux Haut-Garonnais que nous sommes là et que nous ne les lâcherons pas. Nous continuerons le combat pour une société plus juste, plus solidaire et plus responsable. Nous ne baisserons pas la garde face aux atteintes aux valeurs fondamentales que nous portons et aux résurgences fascistes qui menacent l’unité et l’universalité de la République. Notre engagement est de faire société ensemble et non les uns contre les autres. Comme le disait Marie Curie : “Dans la vie il n’y a rien à craindre et tout à comprendre. Il est temps de comprendre davantage pour avoir moins peur.”