Mars-Avril 2021 : Département Solidaire : Des engagements et des actes !

Nous subissons une crise sanitaire qui s’est muée en une crise économique et sociale violente. Les Haut-garonnais·e·s sont de plus en plus nombreuses et nombreux à basculer dans la précarité. Dans ce contexte, le Conseil départemental agit en première ligne.

On parle beaucoup de la crise économique qui frappe la France, la Haute-Garonne est-elle épargnée ?

À cause de la Covid-19, l’économie de la Haute-Garonne est durement fragilisée. Plus de 80 % de nos entreprises subissent une baisse de chiffre d’affaire, les commandes baissent, les fermetures se multiplient. Sans surprise, les secteurs les plus touchés sont l’hôtellerie, la restauration, la culture, l’événementiel, le tourisme… Derrière les chiffres et les pourcentages, il y a des souffrances, des gens qui se battent pour leur survie, des patrons qui n’ont plus de solution pour payer leurs salariés et qui n’en dorment plus la nuit, des entrepreneurs impuissants, qui voient s’écrouler le projet d’une vie, des associations qui luttent pour ne pas mettre la clé sous la porte. Ce sont des drames humains qui se jouent. Notre département devra aussi faire face à une crise de l’aéronautique qui va durer.

Peut-on parler de crise sociale ?

Nous nous préparons à un tsunami social. La conséquence directe de tout ce contexte économique dû au Covid, c’est l’explosion de la pauvreté : en 2020 la Haute-Garonne enregistre une perte de plus de 4 400 emplois et le nombre de demandes d’aides sociales comme le RSA ne cesse d’augmenter, plus de 7 % d’augmentation sur l’année écoulée. La crise n’est pas que sanitaire ou économique, elle est sociale. Il y a une angoisse grandissante chez les jeunes qui se demandent comment ils vont réussir à trouver du travail ou un contrat d’apprentissage alors que les entreprises licencient ou ont recours au chômage partiel.

Que fait le Conseil départemental face à cette situation ?

Lorsque la pandémie s’est déclarée, le Département a fait face à l’urgence. Nous avons déployé un bouclier social de 70 millions d’euros pour aider les personnes fragiles, les jeunes, les entreprises, les associations… personne n’a été laissé sur le bord du chemin. Au-delà des urgences sanitaires, sociales et économiques, cette crise va générer de la détresse psychologique et de l’anxiété sur le long terme. Avec tous les acteurs compétents en la matière – le CHU de Toulouse, le SAMU31, l’Agence Régionale de Santé…Le Conseil départemental a mis en place des dispositifs de soutien psychologique, notamment pour les personnes âgées et isolées mais aussi pour les jeunes.

Au-delà des mesures d’urgence, que peut faire le Département pour éviter les pertes d’emploi ?

Pour préserver l’emploi, nous disposons d’un levier majeur qui est l’investissement. Quand les collectivités investissent, c’est l’emploi local qui est dynamisé. Le chantier du déploiement de la fibre optique par exemple fait travailler 150 entreprises locales soit 900 personnes dont 100 qui ont pu bénéficier de formations d’insertion et ainsi retrouver un emploi. Nous soutenons les communes à hauteur de 27 millions d’euros pour les aider à construire des équipements de proximité. Les constructions et les réhabilitations de collèges se poursuivent. Les collèges d’Escalquens et de l’Isle-en-Dodon ont été livrés en janvier. Six nouveaux collèges sont en construction. Il s’agit des futurs collèges de Saint-Simon et de Guilhermy pour la ville de Toulouse mais aussi des collèges de Beauzelle, de Cintegabelle qui sera livré en fin d’année, et de Seysses. La reconstruction du collège Rosa Parks à Toulouse est également prévue. Les investissements du Département représentent 4 000 emplois direct.

Comment arrivez-vous à financer tous ces investissements ?

Nous nous sommes toujours attachés à une gestion rigoureuse de nos finances et heureusement car cela permet aujourd’hui au Département d’absorber l’onde de choc. Alors que le flou règne, nous gardons le cap. Le budget 2021 du Département vient d’être voté. Il est sérieux, ambitieux et responsable. Nous faisons la chasse au gaspi, nous cherchons les économies partout où elles sont réalisables parce qu’il est hors de question de reporter l’impact de cette crise sur le porte-monnaie des Haut-garonnais·e·s. Nous continuons de réduire notre dette pour qu’elle n’impacte pas les générations futures. Nous sommes un des départements les moins endettés de France. Pour la 6e année consécutive, nous n’augmentons pas les impôts départementaux. Il n’y a pas de coupes budgétaires dans nos politiques publiques. Nous maintenons notre soutien aux secteurs essentiels de la culture et du sport ainsi qu’un plan d’investissements massif.

À vous entendre, il n’y a pas de problème, que des solutions !

Nous ne sommes pas dans l’angélisme. Pour autant, nous refusons le fatalisme et l’immobilisme. Les citoyens attendent des élu·e·s qui les représentent qu’ils trouvent des solutions adaptées à leurs préoccupations du quotidien. C’est cet esprit de responsabilité qui anime les élu·e·s du Département. Nous ne nions pas les difficultés, nous y faisons face. La crise ne s’est pas éteinte avec 2020 et personne ne sait de quoi 2021 sera fait. Affirmer la Haute-Garonne comme un « Département solidaire » n’est pas qu’un slogan politique, c’est une véritable ligne de conduite qui a des traductions concrètes. Dans le flou ambiant, s’il est une certitude, c’est que le Conseil départemental répondra présent, dans l’action, aux côtés des Haut-Garonnaises et des Haut-Garonnais.

Sébastien VINCINI, Président du Groupe Socialiste Radical et Progressiste et Conseiller Départemental du Canton d’ Auterive.

SESSION PUBLIQUE JANVIER 2021

Les transports scolaire restent gratuits pour tous les élèves de la Haute-Garonne !

Les élu.e.s de la Majorité Départementale font le choix de maintenir la gratuité des transports scolaires pour tous les élèves de la maternelle à la terminale résidant dans le département de la Haute-Garonne. La prise en charge du transport scolaire de plus de 74 713 élèves, dont 1 387 élèves en situation de handicap, représente pour les familles une économie annuelle de 647 € par élève.

Les dépenses de transport scolaire sont réparties en plusieurs enveloppes budgétaires en fonction du mode de transport utilisé par les élèves : services spéciaux d’autocars organisés par le Conseil départemental, réseau métro-tramway-bus Tisséo, train, lignes routières régionales d’autocars, taxis et véhicules adaptés pour le transport des élèves et étudiants en situation de handicap.

Cette dépense s’élève à plus de 48 millions d’euros, un investissement nécessaire afin de donner les meilleures chances de réussite scolaire aux élèves Haut-Garonnais.

Rapporteure Line MALRIC, Conseillère Départementale du Canton de Blagnac.

SESSION PUBLIQUE JANVIER 2021

Parcours Laique et Citoyen : Ouverture du dispositif aux élèves de CM2.

L’École est un lieu de rencontre et de partage qui appelle au vivre ensemble. Elle est le premier lieu d’apprentissage de la citoyenneté.

Dans un contexte marqué par les récentes attaques terroristes, les élu.e.s de la Majorité réaffirment leur engagement fort pour faire vivre les valeurs de la République, en luttant contre les discriminations, en encourageant la citoyenneté, en sensibilisant le grand public et en réaffirmant l’importance du principe de laïcité, notamment auprès des jeunes.

Le Parcours laïque et citoyen, est un dispositif unique en France : cette offre pédagogique mise gratuitement à disposition des collèges du département, élaborée en partenariat avec l’Éducation nationale dans une logique de coéducation, permet aux collégiens de bénéficier d’un apprentissage innovant et ludique sur le chemin d’une citoyenneté autonome, engagée et ouverte sur le monde. Pour toutes ces raisons les élu.e.s de la Majorité Départemental ont fait le choix d’étendre ce dispositif dès la rentrée scolaire 2021, aux 660 classes des écoles publiques et privées sous contrat d’association avec l’État de la Haute-Garonne, qui scolarisent près de 16 600 élèves de CM2.

Rapporteur Vincent GIBERT, Conseiller Départemental du Canton de Toulouse 8.

SESSION PUBLIQUE JANVIER 2021

Les élu.e.s de la Majorité actent un soutient financier avec une nouvelle convention en faveur du Service Départemental d’Incendie et de Secours SDIS 31.

Les sapeurs-pompiers ne sont pas seulement des « soldats du feu » , en effet leur champs d’action est bien plus vaste. Ces hommes et femmes démontrent au quotidien leur missions essentielles dans notre société :

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1 Prévention et protection,

2 Lutte contre les incendies,

3 Secours d’urgence aux personnes,

4 Évaluation des risques de sécurité civile,

5 La préparation des mesures de sauvegarde et l’organisation des moyens de secours,

6 Protection des personnes, des biens et de l’environnement.

Pour l’année 2021, les élu.e.s de la Majorité valident une subvention de :

Au titre du fonctionnement : 51 241 734 € (soit + 0,5 % par rapport à 2020),

Au titre de l’investissement : 2 000 000 € (identique à 2020).

Rapporteur Sébastien VINCINI, Conseiller Départemental du Canton d’Auterive.

SESSION PUBLIQUE JANVIER 2021

Les élu.e.s de la Majorité Départementale aux côtés des plus fragiles en :

Soutenant les associations d’aide alimentaire :

Conscient des conséquences importantes de la crise sanitaire, les élu.e.s de la Majorité Départemental ont voté des mesures d’urgence dès le mois de mars 2020 en débloquant une aide exceptionnelle « Covid-19 » qui s’est concrétisée pour le réseau de l’aide alimentaire en Haute-Garonne, par une intervention auprès de plus de 20 acteurs locaux dont la Banque Alimentaire, le Secours populaire, le Secours catholique, la Croix Rouge, les Restos du Cœur, les Restos Bébé, pour un montant de plus de 195 000 €.

Ces aides exceptionnelles s’ajoutent aux subventions annuelles de fonctionnement qui s’élèvent à 215 000 €. Les élu.e.s de la Majorité ont également acté la mise en place du dispositif des « bons solidaires » à destination des plus précaires pour les achats alimentaires et d’hygiène de première nécessité. Ainsi, 44 500 personnes ont pu bénéficier de ce dispositif depuis son lancement, pour un budget de plus de 7 M€ pour.

Le fonds exceptionnel de prévention de la précarité d’un montant de 3,5 M€, en faveur des réseaux d’aide alimentaire, est aussi prorogé jusqu’à la fin de l’année 2021.

Luttant contre les inégalités d’accès aux soins :

Face à l’urgence sanitaire liée à la pandémie Covid-19 et parce que cette crise sanitaire perdure, les élu.e.s de la Majorité ont récemment décidé de s’engager afin d’apporter un soutien psychologique à la population (un élargissement de la cellule d’écoute de la maison départementale des adolescents, un soutien du dispositif Prism porté par le Centre Régional Œuvres Universitaires et Scolaires – CROUS, un service d’écoute pour les personnes âgées et les personnes en situation de handicap assuré par les Maisons des solidarités, un renforcement de l’action de la cellule d’urgence médico-psychologique régionale – CUMP31).

Les déserts médicaux sont depuis plusieurs années un thème d’actualité avec une baisse régulière du nombre de médecins généralistes libéraux depuis 2010. Face à ces inégalités d’accès aux soins, les élu.e.s de la Majorité actent de nouvelles mesures afin de répondre concrètement à ce manque.

1 Valorisation des bourses d’étude pour les étudiants boursiers en médecine, Ce dispositif permettrait de pouvoir assurer une primo-installation de ces étudiantes et étudiants sur la Haute-Garonne par des mesures incitatives et une demande d’engagement de 5 ans sous contrat.

2 Favoriser le développement de l’offre de stages en ambulatoire pour les internes en médecine générale par le recrutement de maîtres de stage. Ce travail se ferait avec le Conseil Départemental de l’ordre des Médecins, l’ARS et les facultés de Médecine.

3 Création des Maisons de Santé, afin de favoriser le regroupement de praticiens médicaux et paramédicaux, ces dispositif permettra de créer et de pérenniser une offre médicale de proximité dans des territoires où cette offre est défaillante.

4 Développer les téléconsultations, à travers le déploiement de la fibre optique sur le territoire haut-garonnais et la formation des habitantes et habitants aux usages du numérique. Proposer des aides à l’investissement pour les communes qui souhaitent installer des cabines de téléconsultation sur leur territoire.

Rapporteure Zhora ELKOUACHERI, Conseillère Départementale du Canton de Toulouse 6.

SESSION PUBLIQUE JANVIER 2021

Vœu de l’ensemble des membres du Groupe Socialiste, Radical et Progressiste

Objet : Non à une gestion comptable de l’école.

L’école, lieu d’éducation et d’émancipation, ne peut répondre à une froide logique de gestion comptable.

En cette période où le rapport à l’école est fragilisé et où tous les moyens doivent être mis en œuvre pour éviter le décrochage scolaire, il est incompréhensible que l’Éducation nationale ait pour projet la fermeture de classes.

Ce projet délétère s’illustre par exemple par la volonté de fermer, dès la rentrée 2021, des classes au sein des écoles communales de MARIGNAC et MAZERES-SUR-SALAT, situées sur le canton de Bagnères-de-Luchon.

Les services publics et l’accès à une éducation pour tous doivent être garantis partout sur le territoire. La fermeture de classes, particulièrement en milieu rural et en zone de montagne, mène dangereusement vers l’échec scolaire.

Nous rappelons que l’Éducation nationale doit avoir pour objectif principal la réussite scolaire, et non des considérations comptables.

Les jeunes sont l’avenir de la Nation, pas des variables d’ajustement de son budget.

Ainsi, nous interpellons le Recteur de l’Académie de Toulouse, M. Mostafa FOURAR, ainsi que le Directeur académique des Services de l’éducation nationale de la Haute-Garonne, M. Mathieu SIEYE, afin qu’aucune fermeture de classes n’ait lieu durant cette période et que la réussite scolaire redevienne l’objectif principal de l’Éducation nationale.

Rapporteur Patrice RIVAL, Conseiller Départemental du Canton de Bagnères de Luchon.