Tribune Janvier/Février

POUR UNE RÉPUBLIQUE FORTE ET SOLIDAIRE :
LA GAUCHE DÉPARTEMENTALE S’ENGAGE POUR VOUS

En ce début d’année, quels sont vos premiers mots pour les Haut-Garonnais ?

Je veux leur adresser tous mes vœux de santé et d’épanouissement pour 2022. Je souhaite que cette année soit porteuse d’accalmie face aux souffrances qui s’expriment. Qu’elle soit synonyme d’une réaffirmation des valeurs républicaines, de la solidarité et du respect dans un contexte où chacun constate une explosion du racisme, des discriminations, de la xénophobie, des discours de haine et des inégalités sociales. Plus que jamais, nous combattons cette mise à mal indigne des valeurs humanistes et universalistes qui fondent la République.

La République est en danger selon vous ?

Il ne faut pas sous-estimer le risque de délitement du commun. L’intolérance progresse, alimentée par l’extrême droite et la droite extrême qui jouent sur les peurs et les souffrances sociales pour attiser la haine de l’autre. Les crises multiformes que nous subissons depuis plus de deux ans amplifient ces fractures sociales et malheureusement leurs impacts économiques sont encore devant nous… Dans ce contexte, oui il y a un danger pour la République, nous le combattrons sans relâche.

Comment ?

En affirmant nos valeurs dans une République forte. En portant des solutions pour permettre à ceux qui souffrent de vivre mieux. Nous le faisons quand nous luttons contre les ghettos scolaires avec notre politique de mixité sociale dans les collèges. Depuis 2017, avec l’Éducation nationale, nous avons fermé des collèges ghettoïsés de quartiers défavorisés et affecté les élèves dans onze collèges favorisés de l’agglomération toulousaine. Nous avons créé un bonus financier pour les collèges qui jouent le jeu de la mixité, nous sommes le seul département de France à le faire. Quatre ans après les résultats sont là et ça marche. Les élèves ont progressé et contrairement à ce que tous nos opposants prédisaient : il n’y a pas eu de fuite des élèves des quartiers favorisés dans le privé. Il est possible de bâtir une société plus juste, de poser les bases d’un avenir souhaitable, si on a le courage de porter les choix politiques qui s’imposent.

Que faites-vous pour les jeunes qui justement déclarent ne plus avoir d’espoir pour l’avenir ?

La précarité des jeunes et leur détresse psychologique dues à la crise constituent des urgences absolues qui nécessitent des réponses concrètes, tout de suite. Nous refusons de voir une génération sacrifiée avec des jeunes qui se retrouvent dans les files d’attente des banques alimentaires. Nous refusons qu’ils soient considérés comme une sous-catégorie de la population, condamnée à galérer avant d’enfin pouvoir accéder à une vie digne. C’est pourquoi, en décembre dernier, nous avons voté l’expérimentation d’un revenu de base pour les jeunes de 18 à 25 ans. Ce n’est pas de l’assistanat, c’est une aide pour se loger, manger, c’est un revenu d’existence.

Et pour ceux qui n’en bénéficieront pas ?

Au-delà des jeunes, le phénomène de paupérisation de notre société ne cesse de s’amplifier. La crise est toujours là, les aides de l’État s’arrêtent, des pans entiers de notre économie ne parviennent pas à sortir la tête de l’eau… nous ne pouvons pas laisser nos concitoyens basculer dans la précarité et détourner le regard. Nous renforçons le bouclier social et les mesures d’urgences sociales mis en place dès le début de la pandémie. Sur le plan sanitaire, nous continuons de nous mobiliser avec nos deux centres de vaccination départementaux qui depuis le mois de mai ont permis de réaliser plus de 100 000 injections. Nous continuons de préserver le pouvoir d’achat de toutes les familles de Haute-Garonne. Nous poursuivons notre soutien renforcé auprès des associations et des élus locaux pour accompagner le développement de tous les territoires qu’ils soient urbains, périurbains, ruraux ou de montagne.

Le mot de la fin ?

Je voudrais dire aux Haut-Garonnaises et aux Haut-Garonnais que nous sommes là et que nous ne les lâcherons pas. Nous continuerons le combat pour une société plus juste, plus solidaire et plus responsable. Nous ne baisserons pas la garde face aux atteintes aux valeurs fondamentales que nous portons et aux résurgences fascistes qui menacent l’unité et l’universalité de la République. Notre engagement est de faire société ensemble et non les uns contre les autres. Comme le disait Marie Curie : “Dans la vie il n’y a rien à craindre et tout à comprendre. Il est temps de comprendre davantage pour avoir moins peur.”

Tribune septembre/octobre

UN NOUVEAU MANDAT COMMENCE !

Depuis le renouvellement de l’assemblée départementale, c’est la 1ère édition du magazine du Conseil départemental de la Haute-Garonne. Pour cette expression politique, Sébastien Vincini, réélu Président du groupe majoritaire, répond à nos questions.

De quelle manière abordez-vous ce nouveau mandat ?

Les électrices et les électeurs ont accordé leur confiance aux binômes de la Haute- Garonne En Commun dans 23 cantons sur 27. Ce résultat nous oblige. Ils nous font pleinement confiance pour agir dans leur intérêt et en proximité. Ils croient en la sincérité et la force de notre projet. Nous sommes toutes et tous déterminé·e·s à nous montrer à la hauteur du mandat qu’ils nous ont confié. Avec l’ensemble des élu·e·s de la Haute-Garonne En Commun, nous sommes heureux de faire partie de cette nouvelle majorité départementale qui est renouvelée, plurielle et rassemblée autour de Georges Méric. A titre personnel, je suis honoré d’avoir été reconduit dans ma fonction de Président du groupe majoritaire par mes collègues conseillères départementales et conseillers départementaux.

Nouveau mandat, nouvel exécutif. Qu’est-ce qui change ?

Nous sommes dans la continuité de l’action engagée tout en intégrant un souffle nouveau. Nous avons désormais quinze vice-présidences qui composent l’exécutif du Département avec l’ensemble des sensibilités politiques de la Haute-Garonne En Commun représentées. Ce nouvel exécutif, nous l’avons souhaité le plus adapté possible aux réalités du terrain autour de sujets majeurs pour le quotidien des Haut-

Garonnaises et des Haut-Garonnais. Je pense par exemple à l’action sociale de proximité qui est essentielle dans les territoires tout comme les maisons de solidarité. Je pense aussi à des domaines comme la ruralité, la vie associative ou encore le dialogue citoyen qui disposent maintenant de vice-présidentes et de vice-présidents du Département qui se consacrent exclusivement à ces thématiques. Ce sont des domaines de compétences qui collent vraiment à la réalité du quotidien des habitantes et des habitants de nos territoires.

La proximité, c’est le leitmotiv de la majorité ?

Exactement. Notre ligne de conduite, c’est la proximité. Elle est la seule clé qui nous assure de répondre aux besoins concrets des gens. Nous refusons les décisions hors sol, purement technocratiques, sans prise avec le réel. À mon sens, c’est parce que nous avons cet attachement à une action publique de terrain avec des politiques de proximité que la majorité départementale a été largement renouvelée dans son mandat et confortée.

Pendant la campagne électorale, vous vous êtes engagés sur 23 actions prioritaires. Leur mise en œuvre a-t- elle déjà commencé ?

Nous sommes au travail depuis le premier jour, il n’y a pas de période blanche. Notre projet est de continuer à rendre la Haute-Garonne toujours plus protectrice, solidaire, citoyenne et écologique. Nous nous y employons. L’éducation est un sujet majeur et prioritaire pour notre majorité. C’est bientôt la rentrée scolaire, des milliers d’élèves vont retourner étudier. Nous

sommes mobilisé.e.s pour leur garantir de bonnes conditions d’apprentissage : un plan d’investissement de 350 millions d’euros nous permettra de construire, rénover ou agrandir 27 nouveaux collèges, nous allons déployer la mixité sociale dans les établissements pour une vraie égalité des chances, nous avons ouvert le Parcours Laïque et Citoyen aux classes de CM2, avec la Région Occitanie, nous maintenons la gratuité des transports scolaires qui fait économiser 634 euros aux familles par an et par enfant, idem pour l’aide au paiement de la cantine que nous attribuons aux foyers modestes. Nous allons développer un système de mentorat pour les élèves décrocheurs qui sont en difficulté. Bref, nous répondons présent, pour les élèves, les familles et les équipes pédagogiques.

Et au-delà de l’éducation ?

Nous portons une réelle ambition pour chacune et chacun des habitants de ce département de la petite enfance à la vieillesse, à toutes les étapes de la vie. Nous améliorerons la vie démocratique en créant une Assemblée citoyenne départementale. Nous améliorerons la vie des jeunes en expérimentant un revenu de base pour les 18-25 ans. Nous améliorerons le cadre de vie en préservant notre environnement et luttant contre le réchauffement climatique. Nous investirons 1,5 milliards d’euros dans l’économie locale pour préserver les emplois non délocalisables. Nous avons beaucoup de travail devant nous et une crise sanitaire qui dure encore. Les Haut-Garonnaises et les Haut-Garonnais peuvent compter sur la majorité départementale de la Haute-Garonne en Commun pour être à leurs côtés !

MAI-JUIN 2021 : Cet été, destination Haute-Garonne !

À l’approche de l’été, les Haut-Garonnaises et les Haut-Garonnais sont nombreux à choisir de passer leurs vacances près de chez eux. Une belle occasion de découvrir les pépites de la Haute-Garonne, ses paysages et ses espaces naturels à couper le souffle ! Sébastien Vincini, Président du Groupe majoritaire Socialiste, Radical et Progressiste du Conseil départemental de la Haute-Garonne, répond à nos questions.

Les professionnels du tourisme se préparent à une saison particulière. Que fait le Conseil départemental ?

Le Conseil départemental a suspendu le recouvrement de la part départementale de la taxe de séjour en 2020 pour que les professionnels préservent leurs trésoreries. Un fonds exceptionnel de prévention de la précarité a été créé pour pallier les pertes financières dues à la crise sanitaire : près de 5 millions d’euros ont été mobilisés. Des aides d’urgences ont été proposées. Des dispositifs tels que « 1 nuit achetée = 1 nuit offerte » ont été mis en place au bénéfice des Haut-Garonnaises et Haut-Garonnais pour leurs séjours passés dans le Département. Pour autant, la relance de l’activité touristique en Haute-Garonne nécessite un travail de fond.

Comment faire pour que cette relance produise des effets durables ?

La stratégie du Conseil départemental est d’agir avec les professionnels du tourisme pour diversifier l’offre. Par exemple concernant les stations de ski, développer des activités « 4 saisons » permet de sortir de la dépendance à l’enneigement. Le Conseil départemental contribue à hauteur de 1 million d’euros au Fonds de solidarité de l’Etat. Le Syndicat mixte Haute-Garonne Montagne regroupe Luchon-Superbagnères, Bourg d’Oueil et Le Mourtis et est financé à hauteur de 10 millions d’euros sur 4 ans. Le syndicat est financé et géré par le Département (80 %) et par les mairies des communes d’implantation des stations. Les effets sont là : pendant l’été 2020 les domaines Haut-garonnais ont attiré du monde ! Plus de 1000 personnes ont participé aux activités proposées (VTT, balade à cheval, tir à l’arc, trail…), Superbagnères a vendu 30 000 forfaits de télécabine, c’est 5 000 pour le Mourtis !

Au-delà du tourisme de montagne, comment rendre l’offre touristique attractive dans la période ?

Avec le syndicat Haute-Garonne Tourisme, le Conseil départemental agit pour développer l’offre touristique dans tout le Département. Un travail important est mené sur le tourisme fluvial. La Haute-Garonne bénéficie d’atouts naturels exceptionnels qui sont le Canal du Midi et la Garonne. Le Canal du Midi est inscrit au Patrimoine mondial de l’Unesco, le Département agit pour sa protection et sa mise en valeur notamment en entretenant les plantations et la piste cyclable. Le Département se mobilise également pour la mise en valeur des produits du terroir Haut-Garonnais à travers l’œnotourisme.

Et concernant les musées ?

Il est certain que les Haut-Garonnaises et les Haut-Garonnais repousseront les portes des musées départementaux dès que cela sera possible. Le Conseil départemental gère directement de nombreux lieux à découvrir : Musée de l’Aurignacien, Château de Laréole, La galerie 3.1, Musée de la Résistance & de la Déportation, Musée archéologique départemental, Centre culturel des Olivétains… C’est une vraie richesse.

Comment concilier préservation des « atouts naturels » de la Haute-Garonne et tourisme ?

Le tourisme vert est la solution pour concilier ces deux objectifs. Le Conseil départemental de la Haute-Garonne développe des chemins de randonnées à emprunter à pied, à vélo et même à cheval. Le parcours Trans-Garona relie la Haute-Garonne à l’Espagne, la Via Garona permet de marcher entre Toulouse et Saint-Bertrand-de-Comminges en longeant la belle Garonne. Tout un ensemble de mesures est ainsi prévu par le Schéma de développement touristique départemental 2019-2023. L’idée est de proposer des circuits respectueux de l’environnement aux touristes pour découvrir des sites et paysages parfois inconnus alors qu’ils sont situés à deux pas de chez nous. Dans cette perspective, le Département mène un travail commun avec la Métropole de Toulouse et les offices de tourisme à travers le dispositif « Destination Haute-Garonne ». Cinq circuits de visites sont proposés aux touristes : « Toulouse et son vignoble de Fronton », « Toulouse et le Canal du Midi jusqu’en Lauragais », « Patrimoines culturels autour des cathédrales », « Le Parcours de la Résistance » et « Toulouse et la Haute-Garonne ».

La relance du tourisme en Haute-Garonne pourrait-elle impacter l’emploi ?

Il est fort probable que la relance de l’activité touristique impactera de manière positive et durable le marché de l’emploi local. Le tourisme est en effet une activité majeure pour la bonne santé économique du Département. Concrètement, 1 euro dépensé dans les remontées mécaniques représente 7 euros dépensés dans les hôtels, les restaurants, les commerces locaux… Dans le sud du Département, la saison hivernale représente 1 000 emplois directs. C’est considérable. C’est la même chose pour les autres secteurs touristiques comme l’œnotourisme qui fait vivre les professionnels du vin, le tourisme fluvial qui garantit des retombées économiques aux villes traversées et les exemples sont nombreux.

Le mot de la fin ?

La Haute-Garonne regorge de pépites paysagères, architecturales, patrimoniales, naturelles… C’est un atout à préserver et mettre en valeur. C’est également une fierté pour l’ensemble des Haut-Garonnaises et des Haut-Garonnais. Vive la Haute-Garonne !

Sébastien VINCINI, Président du Groupe Socialiste, Radical et Progressiste et Conseiller Départemental du canton d’Auterive.

COMMUNIQUE DE PRESSE : Faire les poches des plus pauvres, en pleine crise. Il fallait oser !

Avec sa réforme de l’assurance chômage, c’est 840 000 personnes que le Gouvernement prévoit d’abandonner. Dès le 1er juillet, 40% des demandeurs d’emploi verront brutalement leur indemnisation chuter d’au moins 20%, parfois plus. Concrètement, des personnes à qui on demandait déjà de vivre avec 900 euros par mois vont devoir le faire avec 200 euros de moins. Rappelons que le seuil de pauvreté en France est à 1000 euros.

Le Gouvernement s’obstine à vouloir imposer sa réforme alors que le nombre de demandeurs d’emploi a augmenté de plus de 8% en un an.
Précariser encore plus les pauvres en cette période, c’est a minima la preuve de la déconnexion totale du Gouvernement, c’est surtout un grave contre sens de l’Histoire.

Comment justifer d’amoindrir les droits au chômage alors que de nombreux emplois sont menacés ? Si le sujet n’était pas aussi grave, on pourrait croire à une mauvaise blague.

Cette réforme était inacceptable en 2019 lors de son adoption, elle est aujourd’hui irresponsable et dangereuse.

Le Gouvernement doit abandonner sa réforme de l’assurance chômage.

Sébastien VINCINI, Président du Groupe Socialiste, Radical et Progressiste.

Mars-Avril 2021 : Département Solidaire : Des engagements et des actes !

Nous subissons une crise sanitaire qui s’est muée en une crise économique et sociale violente. Les Haut-garonnais·e·s sont de plus en plus nombreuses et nombreux à basculer dans la précarité. Dans ce contexte, le Conseil départemental agit en première ligne.

On parle beaucoup de la crise économique qui frappe la France, la Haute-Garonne est-elle épargnée ?

À cause de la Covid-19, l’économie de la Haute-Garonne est durement fragilisée. Plus de 80 % de nos entreprises subissent une baisse de chiffre d’affaire, les commandes baissent, les fermetures se multiplient. Sans surprise, les secteurs les plus touchés sont l’hôtellerie, la restauration, la culture, l’événementiel, le tourisme… Derrière les chiffres et les pourcentages, il y a des souffrances, des gens qui se battent pour leur survie, des patrons qui n’ont plus de solution pour payer leurs salariés et qui n’en dorment plus la nuit, des entrepreneurs impuissants, qui voient s’écrouler le projet d’une vie, des associations qui luttent pour ne pas mettre la clé sous la porte. Ce sont des drames humains qui se jouent. Notre département devra aussi faire face à une crise de l’aéronautique qui va durer.

Peut-on parler de crise sociale ?

Nous nous préparons à un tsunami social. La conséquence directe de tout ce contexte économique dû au Covid, c’est l’explosion de la pauvreté : en 2020 la Haute-Garonne enregistre une perte de plus de 4 400 emplois et le nombre de demandes d’aides sociales comme le RSA ne cesse d’augmenter, plus de 7 % d’augmentation sur l’année écoulée. La crise n’est pas que sanitaire ou économique, elle est sociale. Il y a une angoisse grandissante chez les jeunes qui se demandent comment ils vont réussir à trouver du travail ou un contrat d’apprentissage alors que les entreprises licencient ou ont recours au chômage partiel.

Que fait le Conseil départemental face à cette situation ?

Lorsque la pandémie s’est déclarée, le Département a fait face à l’urgence. Nous avons déployé un bouclier social de 70 millions d’euros pour aider les personnes fragiles, les jeunes, les entreprises, les associations… personne n’a été laissé sur le bord du chemin. Au-delà des urgences sanitaires, sociales et économiques, cette crise va générer de la détresse psychologique et de l’anxiété sur le long terme. Avec tous les acteurs compétents en la matière – le CHU de Toulouse, le SAMU31, l’Agence Régionale de Santé…Le Conseil départemental a mis en place des dispositifs de soutien psychologique, notamment pour les personnes âgées et isolées mais aussi pour les jeunes.

Au-delà des mesures d’urgence, que peut faire le Département pour éviter les pertes d’emploi ?

Pour préserver l’emploi, nous disposons d’un levier majeur qui est l’investissement. Quand les collectivités investissent, c’est l’emploi local qui est dynamisé. Le chantier du déploiement de la fibre optique par exemple fait travailler 150 entreprises locales soit 900 personnes dont 100 qui ont pu bénéficier de formations d’insertion et ainsi retrouver un emploi. Nous soutenons les communes à hauteur de 27 millions d’euros pour les aider à construire des équipements de proximité. Les constructions et les réhabilitations de collèges se poursuivent. Les collèges d’Escalquens et de l’Isle-en-Dodon ont été livrés en janvier. Six nouveaux collèges sont en construction. Il s’agit des futurs collèges de Saint-Simon et de Guilhermy pour la ville de Toulouse mais aussi des collèges de Beauzelle, de Cintegabelle qui sera livré en fin d’année, et de Seysses. La reconstruction du collège Rosa Parks à Toulouse est également prévue. Les investissements du Département représentent 4 000 emplois direct.

Comment arrivez-vous à financer tous ces investissements ?

Nous nous sommes toujours attachés à une gestion rigoureuse de nos finances et heureusement car cela permet aujourd’hui au Département d’absorber l’onde de choc. Alors que le flou règne, nous gardons le cap. Le budget 2021 du Département vient d’être voté. Il est sérieux, ambitieux et responsable. Nous faisons la chasse au gaspi, nous cherchons les économies partout où elles sont réalisables parce qu’il est hors de question de reporter l’impact de cette crise sur le porte-monnaie des Haut-garonnais·e·s. Nous continuons de réduire notre dette pour qu’elle n’impacte pas les générations futures. Nous sommes un des départements les moins endettés de France. Pour la 6e année consécutive, nous n’augmentons pas les impôts départementaux. Il n’y a pas de coupes budgétaires dans nos politiques publiques. Nous maintenons notre soutien aux secteurs essentiels de la culture et du sport ainsi qu’un plan d’investissements massif.

À vous entendre, il n’y a pas de problème, que des solutions !

Nous ne sommes pas dans l’angélisme. Pour autant, nous refusons le fatalisme et l’immobilisme. Les citoyens attendent des élu·e·s qui les représentent qu’ils trouvent des solutions adaptées à leurs préoccupations du quotidien. C’est cet esprit de responsabilité qui anime les élu·e·s du Département. Nous ne nions pas les difficultés, nous y faisons face. La crise ne s’est pas éteinte avec 2020 et personne ne sait de quoi 2021 sera fait. Affirmer la Haute-Garonne comme un « Département solidaire » n’est pas qu’un slogan politique, c’est une véritable ligne de conduite qui a des traductions concrètes. Dans le flou ambiant, s’il est une certitude, c’est que le Conseil départemental répondra présent, dans l’action, aux côtés des Haut-Garonnaises et des Haut-Garonnais.

Sébastien VINCINI, Président du Groupe Socialiste Radical et Progressiste et Conseiller Départemental du Canton d’ Auterive.

Janvier 2021 : Un département solidaire, plus que jamais à vos côtés.

L’année 2020 a été marquée par une crise multiforme, inédite et violente qui aura des conséquences sanitaires, économiques, sociales et psychologiques à long terme. Depuis le début de la pandémie, les collectivités territoriales sont en première ligne pour répondre aux urgences et poser les bases d’une société « d’après » souhaitable. Le Conseil départemental de la Haute-Garonne a en effet répondu présent dès le mois d’avril. Sébastien Vincini, Président de la Majorité départementale Socialiste, Radicale et Progressiste, répond à nos questions.

Quel bilan dressez-vous de l’année écoulée ?

Le 1er janvier 2020, personne n’aurait pu imaginer ce que les 365 jours à venir allaient nous réserver. L’année s’ouvrait même avec l’espoir de refaire société ensemble. Quel était le contexte il y a un an ? Après les gilets jaunes, déjà, les soignants exprimaient leur mal être et réclamaient plus de moyens. Ils n’étaient pas seuls : les forces de l’ordre, les pompiers, les jeunes, les citoyens engagés pour le climat ou encore les travailleurs sociaux manifestaient aussi dans les rues. Et puis, il y a eu la pandémie. Le choc d’abord… et plus de 10 mois plus tard, je ne suis pas sûr que nous ayons pleinement réalisé ce que nous sommes en train de vivre. La détermination collective dans la lutte contre l’épidémie a parfois été découragée par un sentiment d’incompréhension face aux décisions d’un exécutif impréparé. Puis le tsunami social et économique est arrivé après un retrait des eaux à l’été suivi d’une deuxième vague plus violente encore que la première. À cette crise sanitaire, s’est ajouté un contexte hautement anxiogène avec une série d’attaques terroristes barbares et la résurgence d’idéologies abjectes. C’est une année de souffrances et de tragédies humaines, une fracture ouverte, qui laissera à chacune et chacun des blessures dont on pansera encore longtemps les plaies.

En ce début d’année, quels sont les premiers mots que vous souhaitez adresser aux Haut-Garonnaises et aux Haut-Garonnais ?

Je veux témoigner ma solidarité à l’ensemble des victimes de la maladie ainsi qu’aux familles des personnes qu’elle a emportées. Je tiens à assurer toutes celles et ceux qui sont confrontés aux difficultés, qu’elles soient sociales ou économiques, de la mobilisation pleine et entière des élu·e·s du Département à leurs côtés. Je voudrais enfin témoigner ma reconnaissance la plus sincère à toutes les personnes qui ont soigné, accompagné, continué de travailler pendant les confinements, qui ont porté la Haute-Garonne, le pays, à bout de bras.

Que répondez-vous à celles et ceux qui sont inquiets pour l’avenir ?

Je partage leur inquiétude mais nous ne devons pas laisser le fatalisme gagner. Le Conseil départemental de la Haute-Garonne est déterminé à agir, à trouver des solutions, pour que personne ne soit laissé au bord du chemin. Il y a aura un avant et un après Covid. L’après ne doit pas consacrer une société des oubliés. Je suis également très inquiet quant aux conséquences psychologiques que cette crise aura sur le long terme. Beaucoup de citoyens, en Haute-Garonne et sur l’ensemble du territoire, sont plongés dans un état de détresse psychologique et en ont honte. Nous vivons une période qui n’est pas normale et il faut le dire. Elle est traumatique. Il est important que chacune et chacun déculpabilise. C’est normal de ne pas aller bien, de ne pas être aussi résistant que d’habitude… Si les souffrances sont niées, notre société deviendra une véritable bombe à retardement.

Que faites-vous pour que cette « bombe à retardement » n’explose pas ?

Plus d’une dizaine de dispositifs d’urgence a été créée depuis mars. Dès avril, un Plan d’urgences du groupe Socialiste, Radical et B114Tél. 05 34 33 sociales a été lancé. Ce 1er volet prévoyait des mesures immédiates pour soutenir les plus fragiles. Le Département a créé les bons solidaires. Ce sont des chèques de paiement avec lesquels des familles de Haute-Garonne en situation de précarité peuvent faire leurs courses alimentaires ou acheter des produits d’hygiène de première nécessité. Plus de 42 000 bons ont été distribués. Des fonds d’urgence pour soutenir financièrement les associations, les clubs sportifs et les acteurs culturels, mais aussi les artisans, les commerçants et les petites entreprises ont également été mis en œuvre. Avec le 2e confinement, ce plan d’urgence a été renforcé avec des mesures nouvelles à destination des jeunes et des seniors vulnérables. Sur le plan social, le Conseil départemental répond présent. Par ailleurs, afin de rompre la solitude et la détresse psychique engendrée par cette crise et ces privations de liberté liées aux confinements, un plan de soutien psychologique a été créé pour soutenir la population, des plus jeunes aux plus fragiles.

Toutes ces mesures auront-elles un impact sur le budget départemental ?

Forcément. Il faut avoir les « reins solides » pour affronter une telle crise. La santé financière du Département de la Haute-Garonne était bonne et a permis de mobiliser plus de 70 millions d’euros pour faire face à cette crise. « Faire de la Haute-Garonne un département solidaire » ça n’est pas qu’une incantation mais une ligne de conduite. Le Département a décidé d’agir face aux carences de l’État et mis en œuvre un véritable bouclier social.

Le mot de la fin ?

Je veux adresser à toutes les Haut-Garonnaises et tous les Haut-Garonnais, tous mes vœux de santé, de bonheur retrouvé et de solidarité pour l’année 2021. Nous sommes éprouvés, mais nous devons croire en des lendemains meilleurs. Comme l’a dit Edmond Rostand, rappelons-nous que « c’est la nuit qu’il est beau de croire à la lumière ».

Sébastien VINCINI, Président du Groupe Socialiste, Radical et Progressiste et Conseiller Départemental du Canton d’Auterive.

Novembre 2020 : Face à l’urgence sociale, un Département mobilisé

Neuf mois après le début de la crise du Covid-19, quel regard portez-vous sur le contexte social actuel ?

Un regard lucide. La réalité c’est que si l’urgence sociale ne date pas d’aujourd’hui, elle est exacerbée par les conséquences de la crise sanitaire. C’est le « tsunami social » évoqué par le Président Georges Méric. C’est factuel et les chiffres parlent d’eux-mêmes : depuis le début de la crise, le nombre de bénéficiaires du RSA a augmenté de plus de 6% pour atteindre près de 38 500 allocataires. Derrière les chiffres il y a des personnes, des situations personnelles dramatiques. Celles et ceux qui étaient déjà fragilisé.e.s le sont encore plus. Celles et ceux qui réussissaient jusqu’alors à garder la tête hors de l’eau sont frappé.e.s de plein fouet. Les travailleurs sociaux du Département accompagnent quotidiennement ces publics paupérisés, comme ils le faisaient déjà avant la crise. Face au drame social qui se joue, la responsabilité nous impose de porter ce regard lucide, sans faux semblant, sur notre société : oui, les douleurs sociales contemporaines se sont aggravées. Affronter le réel avec lucidité, c’est la condition essentielle à la construction d’un « monde d’après » souhaitable.

Sommes-nous prêt.e.s à faire face à ce « tsunami social » ?

Dès le début de la crise sanitaire, le Département était en première ligne. Il a su réagir vite et fort, s’adapter dans un contexte difficile et changeant.

La solidarité c’est notre ADN. Nous avons déployé un véritable « bouclier social » pour atténuer la dureté de cette crise dans le quotidien des Haut-garonnaises et des Haut-garonnais. C’était une nécessité de préserver au mieux le pouvoir d’achat de celles et ceux qui en ont peu.

Au-delà, il y avait une obligation presque morale de poursuivre les investissements publics. Nous le savons, l’économie de la région toulousaine dépend beaucoup du secteur de l’aéronautique fortement fragilisé. Nous avons décidé de maintenir la construction et la rénovation des collèges, d’accélérer le déploiement de la fibre optique et ainsi de maintenir notre niveau d’investissement dans l’économie locale haut-garonnaise.

Il faut toutefois faire preuve d’humilité car l’urgence sociale et la crise économique sont sérieuses, elles n’ont pas encore atteint leur pic et nous savons d’ores et déjà qu’elles vont  s’inscrire dans le temps. Une crise d’une telle ampleur nécessiterait de tous les acteurs locaux et nationaux une véritable coordination en matière de solidarité et d’investissement.

Si le gouvernement injecte des milliards d’euros dans l’économie pour soutenir les grandes entreprises à travers son plan de relance, je regrette qu’il n’ait rien prévu en matière de pouvoir d’achat et de solidarité. Des propositions avaient été avancées, comme le revenu de base ou la revalorisation des salaires de celles et ceux qu’on a appelé “les premiers de tranchée”, je pense en particulier aux caissières, aux caristes, aux livreurs, aux aides-soignantes, aux infirmières, aux éboueurs,… Toutes ces propositions ont malheureusement été rejetées par le gouvernement.

Concrètement, comment le Département lutte-t-il contre cette multicrise ?

Construire un bouclier social face à cette nouvelle réalité demande adaptabilité, réactivité, innovation et proximité. Notre collectivité a répondu à l’urgence liée à la précarité du confinement tout en anticipant la crise sociale qui s’annonce durable.

L’urgence a d’abord été d’aider les plus précaires et les acteurs des territoires : distribution de bons solidaires, maintien des aides sociales, ouverture de places d’accueil d’urgence pour les enfants en danger, augmentation du budget alloué aux structures d’insertion économique, création de fonds d’aide pour le secteur associatif, les auto-entrepreneurs et les artisans ou encore le prêt de tablettes numériques aux collégiens. Ces mesures rapides ont prouvé leur efficacité pour assurer un premier “filet” social.

Avoir une réponse adaptée, c’est aussi regarder sur le long terme ! Malgré un budget contraint, nous avons augmenté les moyens alloués aux travailleurs sociaux et  médico-sociaux, et recruté 170 postes supplémentaires dans les solidarités, soit une augmentation de 11%. Nous avons accru les services de proximité afin d’être au plus proche des habitants et de prévenir ainsi les fragilités qui s’annoncent.

Et en matière territoriale ?

Nous le savons, les inégalités sociales se superposent souvent aux fractures territoriales.

La diversité de notre département, de la métropole à la montagne, est une richesse mais, là aussi, il faut faire preuve de lucidité. Nous connaissons  de véritables inégalités d’accès aux services publics en matière de santé, d’éducation, de transports, d’accès à l’emploi,… Nous considérons que chaque bassin de vie a droit à maîtriser son destin. C’est pourquoi nous menons des politiques de solidarité territoriale afin de permettre un développement équilibré de chaque territoire en finançant les équipements collectifs communaux et intercommunaux indispensables à la vie quotidienne : écoles et crèches, équipements sportifs, culturels, de loisirs…

Comment envisagez-vous demain ?

La crise que nous vivons a des conséquences économiques, sociales mais également psychologiques importantes. Quand notre futur est incertain, c’est notre confiance dans le système démocratique qui est menacé.

En ces temps chamboulés, il faut garder un cap. Notre engagement a toujours été clair : l’Humain d’abord. Ce sont ces valeurs d’humanisme, de solidarité et de justice sociale que nous devons plus que jamais défendre afin de construire la société de demain.

Sébastien VINCINI, Président du Groupe Socialiste, Radical et Progressiste, Conseiller Départemental du Canton d’Auterive.

Septembre 2020 : Du Réel à L’Espérance : En route vers le Monde d’Après !

La crise sanitaire, d’une ampleur inégalée, a bouleversé le monde. Une propagation fulgurante. Des milliers de morts. Une planète quasiment à l’arrêt. Stoppée net. Jamais nous n’aurions pensé cela possible. Et pourtant… La réalité s’est imposée à nous. L’Homme moderne n’est pas invincible et le constat est terrible. Nous avons vécu un drame sanitaire, humain. Nous devons désormais affronter une crise économique et sociale d’une violence extraordinaire.

Au cœur de la crise, la majorité départementale, autour de Georges Méric, a fait face. Nos agents – qu’ils en soient remerciés – ont fait preuve d’un engagement sans faille pour assurer le maintien des services publics essentiels comme la gestion des prestations sociales ou l’accueil des enfants des soignants dans les collèges. Des mesures d’urgence ont été prises comme la distribution massive de masques, la mise en place d’un fonds de prévention de la précarité pour les artisans, les commerçants, les indépendants en difficulté mais aussi les associations dont l’action de terrain est déterminante. Bien sûr, l’accompagnement des communes et des maires, en première ligne, a été une priorité.

De cette séquence inédite, nous devons tirer un enseignement : notre monde est en bascule.Cela questionne directement notre impact sur l’environnement, le système hyper-mondialisé poussé à ses extrêmes limites dans lequel nous évoluons, la place des services publics, aussi, premier rempart face à la précarité, l’abandon, la solitude. Aujourd’hui, il y a urgence. Urgence à modifier nos modes de vie, de consommation ; urgence à innover pour créer les emplois de demain ; urgence à réinventer de nouvelles solidarités pour construire un « Monde d’après » soutenable, durable et vivable pour chacun.

Le temps qui s’ouvre en cette rentrée est celui de la pose des premières pierres. Pour la majorité départementale, le Monde d’après doit être plus écologique, plus solidaire, plus démocratique. Le Département, dans sa proximité avec chaque canton, est la bonne échelle pour agir. Cette rentrée sera donc marquée par notre détermination à engager la Haute-Garonne vers cet avenir souhaitable avec un mot d’ordre : Agir

Agir pour préserver notre cadre de vie, s’impliquer résolument vers le développement des mobilités durables afin de proposer des solutions à toutes les problématiques de déplacement. Nous poursuivons donc l’aménagement des aires de co-voiturage plébiscitées par les communes. Afin d’encourager une pratique cycliste quotidienne comme de loisir, nous renforçons le schéma des voies cyclables avec la mise en place des Réseaux express vélo et la finalisation du projet transfrontalier Trans-Garona. Les transports en commun sont essentiels. C’est pourquoi nous sommes fortement engagés pour leur développement au sein de l’agglomération toulousaine. Enfin, nous accompagnons l’aménagement de tiers-lieux pour encourager le télétravail et rapprocher l’emploi de l’habitat.

Agir, c’est aussi s’impliquer dans une gestion durable de nos ressources et préserver la biodiversité. Notre territoire va être l’un des plus impactés par le changement climatique. Le besoin en eau deviendra un enjeu central de son développement. Le projet Garon’Amont a permis de mener une réflexion collective et d’engager des actions concrètes afin de mieux maîtriser la ressource en eau. 130 mesures ont été proposées par un panel citoyen. Elles seront mises en œuvre d’ici la fin 2020. Nous lançons également un plan de tourisme durable pour sauvegarder les emplois du secteur durement touché par la crise, tout en déployant, avec les professionnels, un modèle vertueux.

Agir, c’est développer l’Économie sociale et solidaire pour permettre à de nouveaux modèles économiques de trouver leur place. Accompagner ces entreprises, c’est soutenir une économie qui ne se contente pas de rechercher la performance ou le seul bénéfice financier. C’est accompagner une économie de proximité, tournée vers la création d’emplois durables, non délocalisables et utiles socialement.

Agir, c’est enfin donner toute leur place aux jeunes. Ce Monde d’après, ce sera le leur. En cette rentrée, la majorité départementale s’implique pleinement dans les collèges pour assurer à tous les meilleures conditions d’étude et pour favoriser l’égalité des chances. Avec le Parcours laïque et citoyen, elle s’est donné pour mission d’aiguiser l’appétit des collégiens pour une citoyenneté engagée. Les jeunes ont montré une détermination admirable à se mobiliser pour le climat, à prendre des initiatives, à s’engager pour les autres. Leur créativité, leur enthousiasme sont des atouts précieux. Nous voulons leur donner les moyens d’agir avec le lancement de la Web App Go 31. Trouver un job, connaître les aides auxquelles ils sont éligibles, les offres de loisirs, de logement etc., cette application regroupe l’ensemble des informations qui leur sont utiles pour être acteurs, à part entière. Ils occupent aussi une place déterminante dans le dispositif Dialogue citoyen dont le point d’orgue sera la tenue du Forum des Jeunesses le 30 septembre prochain. Ils sont déjà nombreux à avoir répondu présent et à montrer leur intention de ne pas laisser cet avenir leur échapper.

René Char écrivait : « Le réel quelquefois désaltère l’espérance. C’est pourquoi, contre toute attente, l’espérance survit. » Soyez assurés que la détermination de la majorité départementale à affronter le réel en agissant concrètement, pour vous, est totale. Notre espérance à construire un monde meilleur, durable, solidaire, écologique, ici en Haute-Garonne, est entière.

Sébastien VINCINI, Président du Groupe Socialiste, Radical et Progressiste, Conseiller Départemental du Canton d’Auterive.

Juin 2020 : Pour demain, pour vous, la majorité agit !

Depuis 2015, les élu-e-s du groupe majoritaire sont engagés à votre service avec un fil rouge : faire vivre les valeurs républicaines.

Engagés, c’est rester à votre écoute. C’est l’enjeu du dialogue citoyen. Pour la Jeunesse avec le forum des jeunesses hauts-garonnaises qui a rassemblé 300 jeunes, pour l’Environnement, aussi, avec la gestion concertée et durable de la ressource en eau, maintenant sur le Monde d’après que nous voulons construire, avec vous.

Engagés, c’est ne laisser personne au bord du chemin, notamment quand la fracture est numérique. Aussi nous nous sommes dotés d’un plan ambitieux pour apporter le Très Haut Débit à tous : en 2022, 100% du territoire sera raccordé à la fibre numérique.

Engagés, c’est à chaque instant, œuvrer pour un département plus juste et solidaire. Aujourd’hui, alors que le monde doit affronter une crise sans précédent, cela prend un sens nouveau. Nombre de nos concitoyens, de familles, ont été durement frappés par la maladie ou par les conséquences de cette crise sanitaire inédite. Il faut saluer le dévouement des personnels soignants, en première ligne contre la pandémie, mais aussi de toutes celles et ceux qui nous ont permis de surmonter ces semaines difficiles, pour assurer l’approvisionnement ou encore les services publics essentiels.

Dans cette épreuve, les Conseillers Départementaux se sont tenus sur le terrain auprès des habitants, des élus locaux, particulièrement les maires dont la mobilisation a été remarquable. Grâce à cette collaboration, le Conseil départemental, avec la Région Occitanie, a pu fournir 1,4 millions de masques destinés aux professions exposées et aux communes.

Au cœur de la crise, nous avons agi, vite et fort. Nous avons assuré le maintien des prestations sociales dont nous avons la responsabilité et des dispositifs à destination des plus fragiles. Nous avons mis en place des bons solidaires pour les familles en grande difficulté, un fond d’aides de 3,5 millions d’€ pour prévenir la précarité des artisans, des commerçants et autoentrepreneurs, et un fond de soutien de 2 millions pour les associations. Les collèges sont restés ouvert pour accueillir les enfants des personnels soignants. Nos agents sociaux ont poursuivi leur mission, démontrant une grande capacité d’adaptation. Il faut les en remercier.

Cette épreuve, doit marquer le début d’une nouvelle ère.

Jaurès disait: « Il ne faut avoir aucun regret pour le passé, aucun remords pour le présent, et une confiance inébranlable en l’avenir. » Alors, en confiance, il nous appartient à tous, de penser le monde d’après, et d’agir pour celui d’aujourd’hui.

Agir pour plus de justice, d’écologie et de solidarité. Agir pour demain, et pour vous.

Sébastien VINCINI, Président du Groupe Socialiste, Radical et Progressiste, Conseiller Départemental du Canton d’Auterive.

Juin 2020 : Pour que l’Humain soit au centre du Monde de demain : ensemble, battons-nous !

Le COVID-19 a placé le Monde face à une crise d’une ampleur inédite. Trois mois après la déclaration de « l’état d’urgence sanitaire » en France, Sébastien Vincini, Président de la majorité départementale Socialiste, Radicale et Progressiste de la Haute-Garonne, répond à nos questions.

Quels sont vos premiers mots aux haut-garonnaises et haut-garonnais ?

Je voudrais m’adresser à toutes celles et tous ceux frappé.e.s par la maladie, qui ont perdu un parent, un ami… et les assurer de nos sentiments les plus sincères de fraternité et de solidarité.

Je voudrais réaffirmer notre profonde reconnaissance à tous les professionnels engagés contre l’épidémie ou qui ont continué d’exercer une profession essentielle à la vie du pays, aux citoyennes et citoyens dévoué.e.s, aux bénévoles mobilisé.e.s dans les associations mais aux porteurs d’initiatives solidaires individuelles.

Une reconnaissance qu’il faut étendre aux fonctionnaires de notre Département et de l’ensemble du territoire, à ces celles et ceux qui font l’âme du service public, qui ont fait face.

Qu’elle a été la ligne de conduite du Conseil départemental depuis le début de l’épidémie ?

Depuis le début de la crise, notre majorité a mis un point d’honneur à œuvrer avec responsabilité et pragmatisme dans le champ des compétences départementales. Je considère que dans ce département nous avons fait face. Nous avons su prendre les mesures d’urgences qui s’imposaient alors qu’un drame social, amplifié par les mesures de confinement, devenait le corollaire de la crise sanitaire.

Quelles mesures concrètes avez-vous mises en place ?

Très rapidement, nous avons lancé un plan d’urgences sociales. Sans faire un inventaire exhaustif des mesures prises, alors que la France était à l’arrêt, nous avons agi vite et fort  : distribution de bons solidaires, prêt de tablettes numériques aux collégiens, accompagnement des élus locaux, création d’un fonds d’urgence de 3,7 millions d’€ pour les acteurs locaux, annulation des échéances d’emprunts pour les créateurs d’activité, mobilisation d’un fonds exceptionnel de 3 millions d’€ pour les associations, avance financière aux établissements médico-sociaux…

Puis une injonction jacobine est tombée avec la date du 11 mai… Là encore il a fallu faire face sans instruction claire.

Quelle a été la stratégie de votre majorité après l’annonce de la date du 11 mai par le Gouvernement ?

Notre ligne de conduite a été la même que depuis le début de notre mandat : agir en responsabilité en plaçant l’Humain au cœur du projet.

Nous avons organisé la reprise progressive des services publics départementaux dans le respect strict des règles sanitaires mais aussi des 96 collèges du département, transports scolaires et interurbains, services sociaux, structures culturelles ou encore des chantiers des nouveaux collèges ou de la fibre optique… Grâce à notre mobilisation et à celle de la Région, nous avons commandé près de 4 millions de masques pour la population, les personnels du médico-social et pour les besoins de ses services. Le tout pour un budget de 5 millions d’euros. Dès le mois de mars, nous avons mis le Laboratoire départemental 31 EVA à disposition de l’État pour effectuer des tests de dépistage.

Bien entendu, le plan départemental d’urgences sociales que nous avions lancé a été pérennisé…

Les collectivités territoriales sont-elles les actrices principales de la lutte contre le COVID-19 ?

Contradictoires, approximatives, floues, incohérentes… les adjectifs ne viendraient pas à manquer s’il était nécessaire de qualifier les consignes données par le Gouvernement depuis de la crise du COVID-19…

Pourtant, qu’il s’agisse des communes, des intercommunalités, des départements, des régions, les collectivités de proximité ont su faire preuve d’adaptabilité et d’agilité face à un Gouvernement impréparé et au jacobinisme défaillant.

Il faudra tirer des enseignements des moments difficiles… Précisément, le rôle majeur des Départements comme collectivité de proximité ne pourra pas, ou pour être exact « ne pourra plus » être ignoré à l’avenir. Il y a peu de temps encore, il était question de supprimer les Départements ! Aujourd’hui, chacun imagine sans mal la catastrophe, notamment sur le plan de l’aide sociale, qu’une telle décision aurait généré…

Quel espoir portez-vous pour le « monde d’après » ?

Un espoir de rupture. Comme le disait Einstein : « la folie c’est de se comporter de la même manière et de s’attendre à un résultat différent ». Nous ne pouvons plus continuer comme avant. Nous ne pouvons plus continuer à piller notre unique biosphère. Nous devons revisiter l’action publique, proposer à nos concitoyens une société plus solidaire, plus humaine où chacun peut vivre dignement.

C’est en ce sens que nous avons appelé encore une fois le Gouvernement à autoriser le Département de la Haute-Garonne a expérimenter un revenu de base ou encore que notre majorité a lancé une grande consultation citoyenne pour définir avec les haut-garonnais les priorités de ce « monde d’après ».

Le mot de la fin ?

LES mots de la fin… ceux de l’écrivaine indienne Arundhati Roy : « la pandémie est un portail entre le monde d’hier et le prochain. Nous pouvons choisir d’en franchir le seuil en traînant derrière nous les dépouilles de nos préjugés et de nos haines, notre cupidité, nos banques de données et nos idées défuntes, nos rivières mortes et nos ciels enfumés. Ou nous pouvons l’enjamber d’un pas léger, avec un bagage minimal, prêts à imaginer un autre monde. Et prêts à nous battre pour lui ».

Ensemble, battons-nous !

Sébastien VINCINI, Président du Groupe Socialiste Radical et Progressiste, Conseiller Départemental du Canton d’Auterive.