Engagement tenu : installation de l’Assemblée citoyenne !

La majorité de gauche du Conseil départemental porte une ambition très claire : agir AVEC l’ensemble des Haut-Garonnaises et Haut-Garonnais.  

Dans une société où le vivre ensemble est de plus en plus fragilisé, tisser des liens avec les citoyens est un impératif démocratique. Il faut parler vrai et jouer collectif pour redonner confiance en nos institutions.

Depuis 2015 la majorité départementale fait donc le pari de la démocratie participative et du collectif, en impliquant des habitants de tous les territoires dans la construction des toutes les politiques publiques. Depuis 7 ans, plus de 400 réunions ou ateliers ont eu lieu et plus de 20 000 Haut-Garonnais ont fait entendre leur voix. Cette participation, ou chaque voix compte, est essentielle à la construction d’un avenir commun. Parce que les Haut-Garonnaises et les Haut-Garonnais sont les premiers concernés par les politiques du Département, miser sur la concertation c’est aussi s’assurer de rendre les politiques publiques plus efficaces, en phase avec les attentes citoyennes en recueillant leurs expertises.

Ce samedi 22 octobre a eu lieu l’installation officielle de l’Assemblée citoyenne de la Haute-Garonne, en présence de nombreux élus de la majorité. 

Cette assemblée paritaire composée de 162 membres tirés au sort (et issus de l’ensemble des cantons du Département) est un pas supplémentaire dans la volonté politique de la majorité de faire entendre la voix des citoyens et de renforcer la démocratie participative dans notre territoire. 

Une assemblée novatrice de par sa taille (première Assemblée de cette envergure créée par un Département) et son ambition, celle de faire participer concrètement les habitants aux politiques publiques. C’est un nouvel acteur à part entière de la construction des politiques du Département qui a été lancé ce samedi. 

Durant cette première réunion il a aussi été décidé que la première saisine de cette Assemblée se fera sur la question de la transition écologique. Pour faire face au changement climatique, la démocratie participative est un véritable atout. Chaque voix et chaque proposition comptent pour changer la donne. Nous l’avons vu dans le passé avec la réussite de la concertation Garon’Amont sur la gestion durable de la ressource en eau : plus de 1500 heures de travail par un panel de 30 citoyens, 300 participants à des ateliers et 3000 visiteurs sur un site internet dédié ont permis de mettre en place un plan d’action avec 32 mesures prioritaires pour assurer l’accès à la ressource en eau à court, moyen et long terme. 

Soutien au peuple iranien

Assassinée à 22 ans par la police des moeurs de la République islamique d’Iran le 16 septembre dernier à cause d’un voile jugé mal ajusté, Mahsa Amini est devenue le visage de la révolte du peuple iranien contre la dictature.

Nous, élues et élus du Conseil départemental de la Haute-Garonne, sommes indignés et en colère. Parce que nous nous mobiliserons toujours lorsque les droits humains sont menacés, nous réaffirmons avec force notre soutien à toutes celles et tous ceux qui s’élèvent depuis plus de deux semaines maintenant contre la folie idéologique et brutale perpétrée par le régime militaroreligieux en Iran. Le Département condamne ainsi avec la plus grande fermeté la répression engagée par le régime islamique contre le peuple iranien, et en appelle au soutien le plus large en faveur du mouvement populaire en Iran pour les droits des femmes et la défense des droits humains. 

De nombreuses expressions politiques se sont fait jour pour condamner les meurtres de Mahsa Amani et les manifestants qui luttent en son nom, mais condamner ne suffit pas.

Nous souhaitons que la France et la communauté internationale engagent des actions concrètes et immédiates en réaction aux atrocités commises par la dictature.

Aussi par cette résolution, comme l’ont déjà fait plusieurs formations politiques, nous demandons solennellement à M. le Président de la République Emmanuel Macron :

  • d’exiger l’ouverture d’une enquête internationale indépendante sur les circonstances exactes de la mort de Mahsa Amini ;
  • d’exiger l’exclusion de la République islamique d’Iran des pays membres de la commission administrative de la Commission de la condition de la femme ;
  • de rappeler l’ambassadeur de France en Iran ;
  • de faire aboutir la proposition d’un gel des avoirs et de l’interdiction de voyager contre les responsables de la répression en Iran.

Nous tenons également à rappeler notre attachement profond et indéfectible au libre exercice des droits fondamentaux, au premier rang desquels la liberté pour chacune et chacun de disposer de son corps et de son existence. Nous serons toujours les défenseures et défenseurs d’une Laïcité affirmée et des libertés en opposition à toute velléité d’oppression motivée par l’obscurantisme religieux.

Roselyne ARTIGUES, Conseillère départementale, Bernard BAGNERIS, Conseiller départemental, Sandrine BAYLAC, Conseillère départementale, Pascal BOUREAU, Conseiller départemental, Jérôme BOUTELOUP, Conseiller départemental, Anne BOYER, Conseillère départementale , Christine COURADE, Conseillère départementale, Martine CROQUETTE, Conseillère départementale, Didier CUJIVES, Conseiller départemental, Laurence DEGERS, Conseillère départementale, Victor DENOUVION, Conseiller départemental, Serge DEUILHE, Conseiller départemental , Zohra EL KOUACHERI, Conseillère départementale, Jean-Michel FABRE, Conseiller départemental, Marie-Claude FARCY, Conseillère départementale, Mourad FELLAH, Conseiller départemental, Sandrine FLOUREUSSES, Conseillère départementale, Dominique FOUCHIER, Conseiller départemental , Alain GABRIELI, Conseiller départemental, Sabine GEIL-GOMEZ, Conseillère départementale, Vincent GIBERT, Conseiller départemental, Ines GOFFRE-PEDROSA, Conseillère départementale, Loïc GOJARD, Conseiller départemental, Isabelle HARDY, Conseillère départementale, Gilbert HEBRARD, Conseiller départemental, Julien KLOTZ, Conseiller départemental, Didier LAFFONT, conseiller départemental, Marie-Claude LECLERC, Conseillère départementale, Jean-Louis LLORCA, Conseiller départemental, Christophe LUBAC, Conseiller départemental, Aude LUMEAU-PRECEPTIS, Conseillère départementale, Line MALRIC, Conseillère départementale, Laurianne MASELLA, Conseillère départementale, Georges MERIC, Président du Conseil départemental , Emilienne POUMIROL, Conseillère départementale, Patrice RIVAL, Conseiller départemental, Anaïs SAINT-AUBAIN, Conseillère départementale, Arnaud SIMION, Conseiller départemental, Florence SIORAT, Conseillère départementale, Thierry SUAUD, Conseiller départemental, Aurélien TARAVELLA, Conseiller départemental, Sophie TOUZET, Conseillère départemental, Maryse VEZAT-BARONlA, Conseillère départementale, Annie VIEU, Conseillère départementale , Sébastien VINCINI, Conseiller départemental, Véronique VOLTO, Conseillère départementale.

Soutien au peuple arménien

Le 12 septembre dernier, des combats meurtriers ont eu lieu à la frontière entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan et ont fait près de 300 morts depuis. Le Ministère des Affaires étrangères français a reconnu la gravité de ces faits, les plus meurtriers sur le sol arménien depuis la guerre du Haut-Karabagh fin 2020. Les atrocités commises par l’armée azérie ont été diffusées sur les réseaux sociaux et démontrent la brutalité et l’horreur que subit le peuple arménien sur son sol, une nouvelle fois. Nous, élues et élus du Conseil départemental de la Haute-Garonne, sommes indignés et en colère. Nous serons toujours mobilisés pour défendre l’intégrité des Etats et les droits humains lorsqu’ils sont menacés. Nous voulons adresser notre soutien plein et entier au peuple arménien.

Seulement, la condamnation ne suffit pas. L’Etat et l’Union européenne ne peuvent se contenter d’exprimer une position de principe et de rester spectateurs. Nous ne pouvons rester passifs dans ce conflit. Ainsi, nous demandons que la France et la communauté internationale engagent des actions concrètes et immédiates pour répondre à cette nouvelle agression en Arménie. Pour nous, il est important de réaffirmer la nécessité de soutenir la démocratie arménienne face aux tentations hégémoniques du pouvoir azerbaïdjanais.

Depuis le génocide que son peuple a subi en 1915, l’Arménie est malheureusement régulièrement menacée sur son territoire et les populations sont victimes des conséquences engendrées : déplacement des habitants directement touchés, familles endeuillées par des décès… Le but militaire de l’Azerbaïdjan est évident : annexer la province arménienne du Syunik pour parvenir, à terme, à l’éradication totale de l’Arménie. Il est impératif aujourd’hui de tout faire pour éviter une nouvelle crise humanitaire et une déstabilisation de cette région du monde. Les risques d’instrumentalisation de ce conflit par des puissances étrangères pour diviser et affaiblir l’Europe sont importants et obligent la France à agir. Aussi par cette résolution, nous demandons solennellement à M. le Président de la République Emmanuel Macron :

  • d’exiger le respect par l’Azerbaïdjan de la frontière de 1991 séparant ce pays et l’Arménie ;
  • de mobiliser l’Union européenne et la communauté internationale pour garantir le maintien de l’ordre aux frontières arméniennes ;
  • de rappeler l’ambassadeur de France en Azerbaïdjan.

Nous tenons également par cette résolution à rappeler notre attachement profond et indéfectible à l’indépendance des Etats et aux droits de l’Homme, partout dans le monde.

Roselyne ARTIGUES, Conseillère départementale, Bernard BAGNERIS, Conseiller départemental, Sandrine BAYLAC, Conseillère départementale, Pascal BOUREAU, Conseiller départemental, Jérôme BOUTELOUP, Conseiller départemental, Anne BOYER, Conseillère départementale , Christine COURADE, Conseillère départementale, Martine CROQUETTE, Conseillère départementale, Didier CUJIVES, Conseiller départemental, Laurence DEGERS, Conseillère départementale, Victor DENOUVION, Conseiller départemental, Serge DEUILHE, Conseiller départemental , Zohra EL KOUACHERI, Conseillère départementale, Jean-Michel FABRE, Conseiller départemental, Marie-Claude FARCY, Conseillère départementale, Mourad FELLAH, Conseiller départemental, Sandrine FLOUREUSSES, Conseillère départementale, Dominique FOUCHIER, Conseiller départemental , Alain GABRIELI, Conseiller départemental, Sabine GEIL-GOMEZ, Conseillère départementale, Vincent GIBERT, Conseiller départemental, Ines GOFFRE-PEDROSA, Conseillère départementale, Loïc GOJARD, Conseiller départemental, Isabelle HARDY, Conseillère départementale, Gilbert HEBRARD, Conseiller départemental, Julien KLOTZ, Conseiller départemental, Didier LAFFONT, conseiller départemental, Marie-Claude LECLERC, Conseillère départementale, Jean-Louis LLORCA, Conseiller départemental, Christophe LUBAC, Conseiller départemental, Aude LUMEAU-PRECEPTIS, Conseillère départementale, Line MALRIC, Conseillère départementale, Laurianne MASELLA, Conseillère départementale, Georges MERIC, Président du Conseil départemental , Emilienne POUMIROL, Conseillère départementale, Patrice RIVAL, Conseiller départemental, Anaïs SAINT-AUBAIN, Conseillère départementale, Arnaud SIMION, Conseiller départemental, Florence SIORAT, Conseillère départementale, Thierry SUAUD, Conseiller départemental, Aurélien TARAVELLA, Conseiller départemental, Sophie TOUZET, Conseillère départemental, Maryse VEZAT-BARONlA, Conseillère départementale, Annie VIEU, Conseillère départementale , Sébastien VINCINI, Conseiller départemental, Véronique VOLTO, Conseillère départementale.

Notre vision du sport ne sera jamais celle des pétromonarchies

La Coupe du Monde de Football 2022 se déroulera au Qatar et les Jeux asiatiques d’hiver 2029 en Arabie Saoudite. Choisir ces deux pays pour accueillir ces événements sportifs majeurs relève non seulement de l’irresponsabilité climatique mais aussi d’une complaisance à l’égard de pouvoirs responsables de violations des droits humains qui ne peuvent pas être passées sous silence.
En effet, depuis l’attribution de la Coupe du Monde de Football au Qatar en 2010, de nombreuses ONG n’ont de cesse de dénoncer l’homophobie d’Etat, les répressions du régime mais aussi les violations avérées des droits humains de milliers de travailleurs employés pour les chantiers du mondial. Aux « coupes et retards de salaires, confiscation de passeport, travail sous 40 degrés sans limite horaire, menaces, insultes » que dénonce Amnesty International, s’ajoute, selon une enquête du Guardian, la mort de milliers d’ouvriers. La Coupe du Monde au Qatar est un drame humain, c’est aussi un scandale écologique avec la construction insensée de stades climatisés à ciel ouvert dans un pays au climat désertique. Alors que partout sur la planète des voix s’élèvent contre ces abjections, le Comité olympique d’Asie (OCA) a donc annoncé le 4 octobre dernier l’organisation des Jeux
asiatiques d’hiver de 2029 en Arabie Saoudite. Cette décision est une aberration sociale et écologique. Un exemple de plus de la fuite en avant d’organisations sportives éblouies par l’argent qui se détournent en conscience des valeurs portées par le sport pour le respect des individus, la Fraternité, la protection des biens communs.

Notre vision du sport ne sera jamais celle des pétromonarchies. Nous refusons de détourner le regard face aux horreurs qu’elles tentent de masquer. Bien sur, le boycott de ces compétitions par les sportifs et supporters est un signal fort et attendu. Pour autant, ils n’ont pas à porter seuls la responsabilité de la contestation. Les acteurs économiques concernés et les pouvoirs publics doivent s’exprimer, s’opposer, avec force. Le Conseil départemental de la Haute-Garonne est engagé pour conduire des politiques sportives émancipatrices, accessibles à toutes et tous, véritables canaux de promotion des valeurs de Liberté, d’Égalité, de Fraternité et de Laïcité qui fondent notre action politique. Parce que nous plaçons l’Humain et la protection de notre unique biosphère au centre de toutes les politiques départementales, nous refusons de cautionner les crimes humains, sociaux et environnementaux précédemment décrits. Nous avons bien pris note de la demande de Madame Amélie Oudéa-Castéra, Ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques, à la Fédération Française de Football afin qu’elle prenne rapidement les mesures permettant de s’assurer que la participation de l’équipe nationale à la Coupe du monde au Qatar puisse se faire dans le respect des valeurs relatives aux droits de l’homme et à la transition écologique. Pour autant, nous demandons au Gouvernement de réaffirmer avec force la position de la France sur les scandales humains et écologiques de la Coupe du Monde et des Jeux asiatiques d’hiver mais aussi d’affirmer son opposition totale et sans complaisance avec les régimes responsables de violations des droits humains, quels qu’ils soient.
Par cette résolution, le Conseil départemental de la Haute-Garonne déclare condamner fermement la tenue de la Coupe du Monde de Football au Qatar et des Jeux asiatiques d’hiver en Arabie Saoudite. Le Département ne participera par ailleurs à aucune opération de promotion de ces deux événements.

Roselyne ARTIGUES, Conseillère départementale, Bernard BAGNERIS, Conseiller départemental, Sandrine BAYLAC, Conseillère départementale, Pascal BOUREAU, Conseiller départemental, Jérôme BOUTELOUP, Conseiller départemental, Anne BOYER, Conseillère départementale , Christine COURADE, Conseillère départementale, Martine CROQUETTE, Conseillère départementale, Didier CUJIVES, Conseiller départemental, Laurence DEGERS, Conseillère départementale, Victor DENOUVION, Conseiller départemental, Serge DEUILHE, Conseiller départemental , Zohra EL KOUACHERI, Conseillère départementale, Jean-Michel FABRE, Conseiller départemental, Marie-Claude FARCY, Conseillère départementale, Mourad FELLAH, Conseiller départemental, Sandrine FLOUREUSSES, Conseillère départementale, Dominique FOUCHIER, Conseiller départemental , Alain GABRIELI, Conseiller départemental, Sabine GEIL-GOMEZ, Conseillère départementale, Vincent GIBERT, Conseiller départemental, Ines GOFFRE-PEDROSA, Conseillère départementale, Loïc GOJARD, Conseiller départemental, Isabelle HARDY, Conseillère départementale, Gilbert HEBRARD, Conseiller départemental, Julien KLOTZ, Conseiller départemental, Didier LAFFONT, conseiller départemental, Marie-Claude LECLERC, Conseillère départementale, Jean-Louis LLORCA, Conseiller départemental, Christophe LUBAC, Conseiller départemental, Aude LUMEAU-PRECEPTIS, Conseillère départementale, Line MALRIC, Conseillère départementale, Laurianne MASELLA, Conseillère départementale, Georges MERIC, Président du Conseil départemental , Emilienne POUMIROL, Conseillère départementale, Patrice RIVAL, Conseiller départemental, Anaïs SAINT-AUBAIN, Conseillère départementale, Arnaud SIMION, Conseiller départemental, Florence SIORAT, Conseillère départementale, Thierry SUAUD, Conseiller départemental, Aurélien TARAVELLA, Conseiller départemental, Sophie TOUZET, Conseillère départemental, Maryse VEZAT-BARONlA, Conseillère départementale, Annie VIEU, Conseillère départementale , Sébastien VINCINI, Conseiller départemental, Véronique VOLTO, Conseillère départementale.

La majorité départementale rend hommage à Samuel Paty

Ce lundi 17 octobre, la majorité départementale a rendu hommage à Samuel Paty deux ans après son assassinat par un intégriste pour avoir exercé son métier de professeur d’histoire-géographie. Un moment de recueillement et de vive émotion en présence d’une partie de la communauté éducative de la Haute-Garonne.

La majorité se souvient et n’oublie pas son dévouement pour transmettre à ses élèves les valeurs de la République qui nous unissent et la liberté d’expression. Elle salue l’engagement des enseignants de notre pays qui font vivre au quotidien ces valeurs dans les établissements scolaires. Une banderole lui rendant hommage a été dévoilée sur les grilles du Conseil départemental de la Haute-Garonne.

L’engagement de la majorité contre le fanatisme et l’obscurantisme et pour faire vivre les valeurs de la République reste entier. 

29 septembre : manifestation pour le pouvoir d’achat et pour l’augmentation des salaires !

Plusieurs élu•e•s du Groupe Socialiste, Radical, Progressiste et Citoyen étaient présents à la manifestation du 29 septembre à Toulouse en faveur du pouvoir d’achat et pour l’augmentation des salaires. Présents aux côtés des françaises et des français qui ne réclament qu’une chose : pouvoir vivre mieux !

Un beau rassemblement aux côtés de toutes les forces de gauche et des partenaires sociaux avec un mot d’ordre : “revalorisation !”. Revalorisation des salaires, des pensions, des bourses, … des mesures doivent être prises pour lutter efficacement contre l’inflation galopante. Trop de nos concitoyens ne peuvent plus faire face à la flambée des prix !

Cette manifestation a également été l’occasion de réaffirmer notre opposition aux réformes des retraites et de l’assurance chômage prévues par le gouvernement et notre engagement pour la défense de notre modèle social. Concernant l’assurance chômage, nous avons besoin d’une véritable protection universelle qui ne stigmatise pas les demandeurs. Les plus fragiles ne doivent pas être montrés du doigt et encore plus précarisés !

Rentrée politique : conférence de presse de la majorité départementale

A l’occasion de la rentrée politique, retrouvez les principaux éléments de la conférence de presse de rentrée avec les interventions de Georges Méric, Sandrine Floureusses, Jean-Michel Fabre et Sébastien Vincini.

« Nous ne sommes pas que des gestionnaires mais des militants politiques ». Georges Méric, Président du Conseil départemental de la Haute-Garonne a fixé le cap de l’action de la majorité départementale : œuvrer pour une société du lien. Il a ainsi présenté les grandes orientations politiques de la majorité qui permettent de faire face aux grands enjeux de notre temps : l’urgence sociale, l’urgence climatique, la crise de l’énergie, le lien avec les citoyens et l’innovation sociale. 

« Se préparer, s’adapter, agir sur la durée ». Jean-Michel Fabre, Vice-président en charge de la Transition écologique, Mobilités douces, Logement, Habitat, a rappelé l’engagement de la majorité pour faire face à l’urgence climatique. Une action qui s’inscrit dans la durée pour protéger notre biodiversité et lutter contre les émissions polluantes : Conservatoire départemental des zones humides, plan pour la préservation de la ressource en eau, développement du covoiturage et des réseaux express vélo, rénovation thermique des bâtiments, sensibilisation aux questions environnementales, etc. Cela passe par une série de mesures concrètes !

Sandrine Floureusses, Vice-présidente en charge du dialogue citoyen, des égalités et des jeunesses a, de son côté, présenté quant à elle l’engagement de la majorité départementale pour renouer des liens avec les citoyens. Depuis 2015 le Conseil départemental est engagé dans une politique de “Dialogue citoyen” qui vise à impliquer les citoyens dans la réflexion autour de la construction des politiques publiques départementales. En 2022, un pas de plus sera franchi avec l’installation de l’Assemblée citoyenne de la Haute-Garonne : 162 citoyens et citoyennes tirés au sort pour émettre des avis et propositions à l’Assemblée départementale à travers le Président. Comme l’a indiqué Sandrine Floureusses : « L’Assemblée citoyenne est une volonté politique, un outil innovant pour tisser toujours plus de liens avec les citoyens de Haute-Garonne. » 

Pour terminer, Sébastien Vincini, 1er Vice-présidente en charge des Finances, du Numérique et de l’Innovation a fait le point sur les finances du Département. Nous traversons une période inédite d’inflation et de crise énergétique qui affecte la majorité de nos concitoyens. Dans un contexte d’augmentation des dépenses (qui est une vraie réalité pour la collectivité – une augmentation de 39% des dépenses énergétiques soit + 3,4 millions d’euros !), la Haute-Garonne fait cependant face et est en capacité de maintenir son niveau d’investissement et de continuer à jouer son rôle de “bouclier social”. Un investissement qui est d’ailleurs à un niveau record : 274 millions d’euros au service des territoires et de leur habitants !

Tribune : avec les jeunes Haut-Garonnais !

Sébastien Vincini, Président du Groupe des élu·e·s Socialistes, Radicaux, Progressistes et Citoyens, revient sur l’engagement de la majorité départementale en faveur des jeunes Haut-Garonnais !

Selon vous, quelle est l’aspiration de la jeunesse haut-garonnaise ?

Les aspirations des jeunesses sont multiples. Pour autant, je considère qu’il y a une urgence absolue, c’est leur bien-être. Les jeunes ont gravement été éprouvés par la crise sanitaire. Les isolements successifs les ont privés d’échanges sociaux essentiels dans un contexte anxiogène omniprésent. Leur scolarité a été perturbée. Leurs conditions de vie se sont dégradées. L’ensemble de ces facteurs a conduit à une détérioration sans précédent de leur santé mentale. Depuis septembre 2021, 62 % des 18- 24 ans déclarent avoir eu des pensées suicidaires. Ces chiffres sont terribles, accablants pour notre pays.

Quels moyens pour endiguer ce phénomène ?

La santé à proprement parler n’est pas une compétence départementale. Pour autant, dès le début de la pandémie, nous avions identifié ici en Haute- Garonne, un risque sur l’explosion des fragilités psychologiques en particulier chez les jeunes et nous avions alerté. Nous avions signé une convention avec le Crous Occitanie pour travailler sur le suivi socio-psychologique des étudiants, ouvert la cellule d’écoute de la Maison des adolescents jusqu’à 25 ans, lutté contre la précarité avec les bons solidaires, élargi le fonds d’aide aux jeunes et le fonds de solidarité́ logement aux étudiants, mis en œuvre notre plan anti- addiction… Nous avons déployé des mesures d’urgence de nature à accompagner les jeunes en temps de crise dans le cadre des compétences du Département. Pour autant, nos politiques jeunesses dépassent ce cadre de l’urgence. Nous travaillons à leur émancipation et à leur épanouissement qu’il s’agisse de leur scolarité, de leur cercle personnel, familial et social. Les jeunesses doivent être une priorité pour tous les acteurs publics.

L’État doit-il en faire plus ?

Je partage pleinement l’appel qui a été lancé il y a quelques semaines par la Défenseure des droits qui a demandé au Gouvernement de prendre pleinement la mesure des souffrances de la jeunesse et d’y mettre un terme sans attendre. Il faut agir et arrêter d’être dans le discours, dans la communication. L’inaction est insupportable, il y a non assistance à jeunesse en danger. Garantir le droit à la bonne santé mentale et physique est un préalable élémentaire, indispensable, pour s’émanciper.

« S’émanciper » cela passe aussi par l’éducation ?

Au sein de la majorité départementale, nous pensons que l’émancipation passe par la connaissance. Connaissance au sens large : de l’apprentissage scolaire à l’accès à la culture, en passant par la sensibilisation aux valeurs communes de la République et à l’ouverture à l’autre. Nous faisons de l’ensemble de ces champs d’action des priorités politiques ancrées à gauche. Nous déployons 350 millions d’euros d’ici 2027 pour construire 22 nouveaux collèges, en rénover trois et en agrandir deux. Nous finançons la construction d’écoles et d’équipements dans toutes les communes de Haute-Garonne. Nous travaillons à proposer le plus possible d’événements culturels gratuits ou à prix abordables comme ceux qui ont eu lieu tout au long de l’été. Nous avons créé le Parcours laïque et citoyen qui a sensibilisé plus de 220 000 collégiennes et collégiens depuis 2016 aux valeurs de la République et au principe de laïcité. Nous luttons contre le déterminisme avec la mixité sociale dans les collèges.

Malgré l’importance des politiques publiques en faveur des jeunes, ils ont une certaine défiance envers la politique, qu’en pensez-vous ?

Les jeunes ne se retrouvent pas, comme l’ensemble de la population d’ailleurs, dans ce que l’on appelle la politique politicienne mais ils sont fortement intéressés et mobilisés sur des sujets de société essentiels comme la lutte contre le réchauffement climatique ou les inégalités. Ils n’ont pas d’aversion pour la chose publique. J’en veux pour preuve leur participation aux instances départementales de dialogue citoyen comme le groupe miroir ou la nouvelle assemblée citoyenne départementale. Il faut sortir de ce cliché d’une jeunesse désabusée et autocentrée. C’est une fable bien éloignée de la réalité.

Le mot de la fin ?

Je veux que nos jeunes soient assurés que la construction d’un avenir plus juste mobilise toute notre énergie. Je suis persuadé que nous avons beaucoup à apprendre des générations qui nous succèdent. Nous pouvons encore corriger les dérives de notre monde en bascule. Il faut travailler en humilité, comme le disait Antoine de Saint-Exupéry : « La vérité de demain se nourrit de l’erreur d’hier ».