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janvier 2021 -

2021 : L’Humain restera au coeur des politiques publiques du Département

Dans le contexte particulier que nous vivons, Georges Méric a rappelé combien la politique menée par la majorité départementale avait du poids sur le quotidien et les conditions de vie des Haut-Garonnaises et des Haut-Garonnais. En effet, l’année 2020 aura marqué notre histoire contemporaine et démontré les limites de la mondialisation dite heureuse et du néolibéralisme débridé.

Les injustices sociales trop nombreuses et l’irresponsabilité environnementale induite par ces modes de fonctionnement nous rappellent la nécessité de mettre l’humain, et non les dividendes, au coeur de notre projet sociétal.

Georges Méric a rappelé que dans un tel contexte, les engagements politiques pris par les élu.e.s de la majorité départementale depuis 2015 sont largement confortés : le triptyque émancipation, humanisme et universalisme restera au centre de l’action départementale pour l’année 2021 et celles à venir.

1- CONTINUER A FAIRE FACE A LA CRISE DU COVID-19 AVEC NOTRE BOUCLIER SOCIAL.

Arnaud Simion, Conseiller départemental du canton de Toulouse 7, a rappelé les grands axes des deux Plans d’urgences sociales du Conseil départemental de la Haute- Garonne. »

Depuis le début de la pandémie du Covid-19, le Département a su faire preuve de réactivité et d’innovation afin de déployer un véritable bouclier social pour aider les plus démunis. La continuité des services départementaux, tout d’abord, a été assurée afin de permettre à chaque bénéficiaire de continuer à recevoir les prestations sociales allouées par le Département. »

Dès le mois de mars, puis en novembre 2020, c’est une multitude de mesures qui ont été prises pour lutter contre la précarité, préserver les activités économiques, soutenir les acteurs culturels, sportifs et associatifs, ou encore apporter un soutien psychologique.

On compte parmi ces mesures la distribution de plus de 5 millions de masques aux Haut-Garonnais.e.s, de tablettes aux collégien.ne.s, l’attribution de 46 600 bons solidaires, ou encore la création d’un fonds exceptionnel de 6 millions d’euros pour les associations et d’un fonds de précarité de 3,5 millions d’euros pour les acteurs économiques, ainsi que le soutien à l’aide alimentaire.

2- PROXIMITÉ ET INCLUSION NUMÉRIQUE POUR UN LIEN AVEC LES TERRITOIRES.

L’engagement et l’action du Conseil départemental se font en lien avec ses territoires pour plus de proximité dans le quotidien des habitant.e.s. C’est ce qu’a rappelé Émilienne Poumirol, Conseillère départementale du canton d’Escalquens : pour répondre au besoin accru de proximité, renforcé par le contexte de pandémie mondiale que nous connaissons, le Département a engagé le déploiement de 40 Maisons départementales de proximité et de nouveaux outils pour favoriser l’inclusion numérique.

En effet, ces Maisons départementales de proximité sont déployées sur l’ensemble du territoire dans l’objectif de renforcer la présence des services publics. La première d’entre-elles a été inaugurée en décembre 2020 à Montgiscard, et les 5 prochaines verront le jour au début de l’année 2021.
Quant à l’inclusion numérique, Émilienne Poumirol a précisé l’importance de la politique départementale de développement de la fibre optique, du soutien en ingénierie auprès des communes et des intercommunalités et du projet de distribution de Pass numériques. Sur le modèle des tickets-restaurant, ces derniers permettront aux bénéficiaires de participer à des ateliers de formation pour acquérir des compétences de base en matière de numérique.

3- UN DEPARTEMENT PLEINEMENT ENGAGÉ POUR LA TRANSITION ECOLOGIQUE.

L’écologie est une des grandes priorités du Conseil départemental de la Haute-Garonne, comme l’a rappelé Jean-Michel Fabre, Conseiller départemental du canton de Toulouse 2. Les actions prévues par le Conseil départemental de la Haut-Garonne confortent notre volonté de préserver notre unique biosphère et de rapprocher les Haut-Garonnaises et les Haut-Garonnais de la nature.

La création d’un conservatoire des zones humides, le schéma départemental des eaux potables, le plan arbres et la protection des grandes forêts ou encore le soutien à la production d’énergies renouvelables sont des mesures qui visent toutes à participer à la transition écologique déjà engagée par le Département.

Des actions départementales volontaristes telles que rendre les forêts plus accessibles au public, multiplier par deux le nombre de logements isolés chaque année ou encore développer une agriculture de qualité via les plate-formes DirectFermiers31 et Agrilocal31, développer le Réseau vélo express permettent de rapprocher chaque jour l’écologie des habitant.e.s.

4- MALGRE UN CONTEXTE DIFFICILE LE SOUTIEN A L’INVESTISSEMENT ET A L’EMPLOI LOCAL EST MAINTENU.

Dans le contexte sanitaire inédit que nous vivons, le Département n’a de cesse d’être aux côtés des entreprises de BTP et de développer l’emploi local, comme l’a rappelé, Sébastien Vincini, Président du groupe socialiste, radical et progressiste et rapporteur du budget.


Le Département s’est mobilisé aux côtés des acteurs du BTP, et notamment de ses prestataires afin de maintenir l’activité et l’emploi. C’est ainsi des avances pouvant aller jusqu’à 60% qui ont été accordées. Les chantiers de construction et de réhabilitation des collèges et l’investissement sur la voirie départementale nécessaire à la sécurité routière sont poursuivis.

L’investissement sera également maintenu dans le budget de 2021 qui sera voté à la fin du mois de janvier, avec 250 millions d’euros de prévus. C’est 5 millions de plus que l’année précédente, pourtant dans un contexte contraint, et sans augmentation de la fiscalité.

SESSION PUBLIQUE JANVIER 2021

Vœu de M Bernard BAGNERIS, Conseiller départemental du Canton de Castanet-Tolosan, Mme Roselyne ARTIGUES, Conseillère départementale du Canton de Bagnères de Luchon et les membres du Groupe Socialiste, Radical et Progressiste

Objet : Défense des laboratoires départementaux d’analyses

Un projet de rapprochement entre GDS Bretagne (les Groupements de Défense Sanitaire sont des Organismes à Vocation Sanitaire (OVS) selon le code rural et reconnus par le Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, ils reçoivent délégation pour gérer administrativement les prophylaxies et éditer les documents sanitaires officiels d’accompagnement des bovins et des ovins/caprins) et des structures interprofessionnelles du monde de l’élevage au sein de l’alliance INNOVAL sera effectif au 1er juillet 2021. L’objectif de cette nouvelle entité est, entre autres, de proposer aux éleveurs des prestations de collecte des échantillons biologiques directement auprès des vétérinaires afin de pouvoir confier les analyses à un seul laboratoire privé implanté en Bretagne.

D’un point de vue règlementaire, les missions des laboratoires départementaux d’analyses sont définies dans le code rural et de la pêche maritime et rappelées par le représentant du Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation lors de son allocution au séminaire annuel de la référence du 17 décembre 2020 « Selon la lecture combinée des articles L. 202-1 et R. 200-1, les laboratoires habilités à réaliser les analyses officielles, dont font partie les analyses de prophylaxie, sont les laboratoires d’analyses agréés à cette fin par l’autorité administrative. »

« Par ailleurs, l’article L. 202-1 précise que ce sont les laboratoires des services chargés des contrôles, ou les laboratoires départementaux d’analyses agréés à cette fin, qui sont habilités à réaliser lesdites analyses, les autres laboratoires ne pouvant être agréés que si les laboratoires précités ne peuvent réaliser tout ou partie de ces analyses. Or, au vu de la situation actuelle, il n’est constaté aucune carence de la part des Laboratoires départementaux d’analyses ».

La forte sollicitation du GDS Bretagne auprès du Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, demandant un éventuel agrément du laboratoire privé, risque de faire école et mettra en péril l’activité d’analyses de santé animale dans les laboratoires départementaux d’analyses à moyen terme et donc leur capacité de réaction en cas de crise.

Il est à préciser que les investissements des départements dans leurs laboratoires ont permis de maintenir un outil performant qui a su s’adapter aux besoins de l’État et des éleveurs et dont la compétence et la réactivité ont été démontrées lors des crises sanitaires successives. Il serait donc regrettable que ce maillage national assuré par les laboratoires départementaux d’analyses soit voué à disparaître.

Nous demandons donc au Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation le maintien en l’état des missions publiques confiées aux laboratoires d’analyses départementaux afin qu’ils soient aptes à pouvoir être disponibles et réactifs en situation de crise.

Rapporteur Bernard BAGNERIS, Conseiller Départemental du Canton de Castanet-Tolosan.

SESSION PUBLIQUE JANVIER 2021

Vœu de Mme Sandrine FLOUREUSSES, Conseillère Départementale du Canton de Castelginest et les membres du Groupe Socialiste, Radical et Progressiste

Objet : Préserver notre système de soin et nos mutuelles 

Force est de constater que malgré la crise sanitaire, le gouvernement poursuit sa politique de transfert de santé vers les ménages, illustrée à travers la mise en place d un forfait urgence en lieu et place du ticket modérateur et dont le montant sera fixé par arrêté ministériel, ainsi que sa politique d’assèchement des ressources de la Sécurité Sociale en confirmant sa politique de non compensation des exonérations de cotisations sociales accordées aux entreprises.

Dans le même temps, il a décidé de taxer les mutuelles à travers un nouvel impôt.

Le projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale prévoit de récupérer 1, 5 milliards d’euros en augmentant la fiscalité des mutuelles de 2,6% en 2020 et de 1,3% en 2021. Il s’agit d’une mesure unique qui vise à faire payer la crise sanitaire aux ménages en instaurant un nouvel impôt sur la santé. Cette nouvelle taxe baptisée « taxe Covid » porte la fiscalité des mutuelles à presque 17%, soit l’équivalent de deux mois de votre cotisation, qui ne seront plus redistribués sous forme de prestations, d’action de prévention ou de services.

La santé est un droit et non une marchandise comme nous le rappelle la crise sanitaire que nous connaissons. Nous condamnons ce choix du gouvernement qui préfère taxer les mutuelles au prétexte qu’elles auraient des excédents, et épargne les grandes compagnies comme Amazon, Uber ou encore Netflix qui se vantent d’avoir pu profiter de la crise !

Cette crise sanitaire nous a permis de mesurer l’importance de notre système de protection sociale et de l’hôpital public qui, une nouvelle fois encore, ont joué ce rôle d’amortisseur social. Plus que jamais le combat que nous menons pour la défense de la Sécurité Sociale et des services publics a tout son sens.

Nous demandons donc au gouvernement et plus particulièrement au Ministre de la Santé de renoncer à taxer une fois de plus la santé des français.

Rapporteure Véronique VOLTO, Conseillère Départementale du Canton de Léguevin

SESSION PUBLIQUE JANVIER 2021

Vœu de M. Pascal BOUREAU, Conseiller Départemental du Canton de Blagnac et les membres du Groupe Socialiste, Radical et Progressiste

Objet: Pour le maintien d’une gestion publique de nos forêts

L’Office National des Forêts (ONF) est un établissement public créé en 1966 pour assurer une gestion globale et équilibrée des forêts au plan national. La France dispose de vastes surfaces forestières, riches, diversifiés et multifonctionnelles. La forêt française est aussi une richesse économique qui donne du travail à 440 000 personnes en France, plus que l’industrie automobile. C’est aussi une source de revenus pour les entreprises de la filière et pour les communes de nos territoires ruraux en Haute-Garonne et dans l’ensemble de nos régions.

La diversité des essences arborées permet une meilleure résistance aux aléas climatiques et sanitaires, une diversité qui permet également à notre forêt publique de répondre aux besoins des citoyens et de contribuer à la bonne qualité de l’air : promenades bucoliques, tourisme vert, espaces de respiration, captation de carbone, production d’oxygène.

L’Office National des Forêts est aujourd’hui dans le collimateur de Bercy qui taille à la hache dans les budgets de l’établissement, avec des coupes rases à répétition dans les effectifs : 200 suppressions en 2020, une centaine dans le budget 2021 et 500 à 600 suppressions supplémentaires envisagées dans le cadre du contrat d’objectifs 2021-2026 actuellement en cours de discussion entre les organisations syndicales et la direction, sous tutelle du Ministère de la Transition Écologique.

Au-delà de la suppression des postes, c’est le régime forestier qui est remis en cause avec pour objectif de permettre à des groupes privés de devenir gestionnaires des forêts publiques. Nous savons tous l’importance d’une gestion fine de ce milieu, dont la fragilité est accentuée par le changement climatique et les sécheresses à répétition, avec des parasites qui prolifèrent dès que les arbres sont affaiblis.

Qu’en sera-t-il demain si se met en place une privatisation de la gestion forestière ? On peut craindre une surexploitation de nos forêts, une uniformisation des essences pour accentuer la rentabilité, une rotation plus rapide et à terme la disparition de pans entiers de la forêt que nous connaissons et qui nécessite de mener des politiques publiques sur le temps long.

Dans un contexte de crise climatique et écologique avec des impacts très forts sur la biodiversité, les forêts jouent et joueront un rôle majeur dans le futur pour tous les êtres vivants de notre unique biosphère.

Nous demandons au gouvernement qu’il garantisse un avenir durable à l’Office National des Forêts, seul à même d’assurer une gestion responsable de la forêt française.

Rapporteur Pascal BOUREAU, Conseiller Départemental du Canton de Blagnac

SESSION PUBLIQUE JANVIER 2021

Vœu de M. Jean-Jacques MIRASSOU, Conseiller Départemental du canton de Toulouse 9 et les membres du Groupe Socialiste, Radical et Progressiste

Objet : L’État doit intervenir en urgence sur le dossier Latécoère

La société Latécoère dont le siège social et l’usine de Montredon sont situés sur le canton que je représente, connait du fait de la crise économique, un nouvel épisode plus que difficile puisqu’il est évoqué, par la Direction, l’hypothèse de 358 suppressions de poste.

Cette situation justifie une négociation avec les syndicats qui dure depuis plusieurs mois et devrait connaître son épilogue à la fin du mois de janvier, date à laquelle se tiendra un CSE (Comité social Économique).

Personne ne saurait nier l’ampleur de la dépression que traverse l’industrie aéronautique avec pour conséquence directe la diminution des commandes qui affectent les sous-traitants. Elle est évaluée à 40 % pour Latécoère.

Mais encore faut-il relever la promptitude avec laquelle la direction, dans un réflexe quasi Pavlovien, a annoncé comme première mesure pour affronter la crise, la suppression de ces 358 emplois, ceci un peu plus d’un an après l’OPA réalisée par le fonds de pension américain Searchlight.

On parle maintenant d’une diminution des suppressions d’emplois qui seraient de l’ordre de 250, un chiffre revu à la baisse mais inacceptable et synonyme d’un premier pas vers l’éventuel démantèlement d’une entreprise plus que centenaire et qui revendique de la part de ses salariés une expérience, un savoir-faire justifiant malgré tout des espoirs et confiance en l’avenir.

Ce sentiment ne semble pas partagé par la direction qui propose de recourir à l’APLD (Activité Partielle de Longue Durée) sur 2 ans et pour la totalité de l’effectif, sans s’engager sur, ultérieurement, le maintien de l’emploi. Ceci constitue un dévoiement de ce dispositif qui devrait permettre, tout au contraire, à l’entreprise d’éviter les licenciements secs tout en diminuant transitoirement ses coûts de production sans altérer sa capacité à être au rendez-vous du redémarrage de l’aéronautique quand il se produira. La direction y voit donc purement et simplement une opportunité financière complétée par l’éventualité d’un APC (Accord de Performance Collective) destiné lui aussi à réduire les coûts de production.

                                                                                                                                    …/…

Faut-il également évoquer des congés de reclassement qui correspondraient à peine au minimum légal. Tout ceci n’est pas à la hauteur d’une entreprise qui constitue un des fleurons de l’industrie aéronautique et dont les salariés méritent plus d’écoute et de considération.

Bien entendu et quel que soit le résultat des négociations qui sera étudié au cours d’un futur CSE, la DIRECCTE (Direction Régionale des Entreprises de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi) aura à donner son avis sur la régularité des décisions prises avec ou sans l’accord des syndicats. Mais la nature du problème dépasse largement l’aspect « règlementaire » car le devenir de l’entreprise Latécoère doit être envisagé dans le cadre d’une stratégie industrielle qui ressort des compétences du Ministère Chargé de l’Industrie à plus forte raison car il a la capacité de mobiliser des outils prévus par le plan de soutien à l’industrie aéronautique.

C’est pour cette raison et parce qu’il y a urgence que je demande au Ministre Chargé de l’Industrie d’interférer dans ce dossier afin d’apporter le soutien de l’État à l’entreprise Latécoère et à ses salariés mais pas dans n’importe quelles conditions.

Rapporteure Sandrine FLOUREUSSES, Conseillère Départementale du Canton de Castelginest

SESSION PUBLIQUE JANVIER 2021

Vœu de M. Jean-Jacques MIRASSOU, Conseiller départemental du canton de Toulouse 9 et les membres du Groupe Socialiste, Radical et Progressiste.

Objet : Retrait de l’Arrêté du 7 octobre 1950.

Chacun connaît, et singulièrement dans notre Département, le rôle joué par les Républicains Espagnols dans la Résistance Française.

Or, le 7 octobre 1950, un Arrêté malvenu du Ministère de l’Intérieur prononçait la dissolution de l’Amicale des Anciens FFI et Résistants Espagnols.

Depuis 1976, date du décès du Général Franco, les anciens résistants espagnols ont pu se regrouper sous le nom : Amicale des Anciens Guérilleros Espagnols en France Force Française de l’Intérieur (AAGEF-FFI) pour autant, ils pensent, à juste titre, être victimes d’un préjudice moral et politique.

C’est pourquoi, depuis 2 ans, cette association demande aux autorités gouvernementales que l’Arrêté de dissolution du 7 octobre 1950 soit retiré.

Je formule le vœu que cette décision soit prise le plus rapidement possible par le Secrétaire d’Etat aux Anciens Combattants et à la Mémoire.

Tel était l’objet du vœu déposé par mes soins en janvier 2016 et voté à l’unanimité par votre Assemblée.

Or, depuis rien n’a été fait du côté des gouvernements successifs à ce sujet. C’est la raison pour laquelle il convient, une nouvelle fois, de relayer la demande des Anciens Guerilleros Espagnols en France auprès du Ministère concerné.

Rapporteur Arnaud SIMION, Conseiller Départementale du Canton de Toulouse 7

REDONNONS UN AVENIR A LA JEUNESSE !

Nous, Conseillères départementales et Conseillers départementaux de la majorité Socialiste, Radicale et Progressiste de la Haute-Garonne, alertons sur la précarité financière, sociale et psychologique des jeunes de 18 à 25 ans et des étudiants.

Les conditions de vie déjà fragiles des jeunes ont été dramatiquement
bouleversées par la crise que nous vivons.

La jeunesse crie sa souffrance et nous devons l’entendre. L’entendre puis agir.

Ce n’est pas d’un saupoudrage d’actions ponctuelles dont a besoin la jeunesse mais d’un accompagnement pérenne. Redonnons lui espoir en garantissant un droit à l’autonomie, une possibilité de choisir son avenir.

Les jeunes ne sont pas une sous-catégorie de la société devant faire leurs preuves et galérer avant d’être récompensés par des conditions de vie dignes.

La dignité ne se gagne pas, elle est inhérente à la position d’être humain.

Aussi, nous demandons au gouvernement d’étendre le RSA aux jeunes de moins de 25 ans et d’autoriser l’expérimentation dans les départements volontaires, comme la Haute-Garonne qui le demande depuis des années, d’un revenu de base pour les 18-25 ans.

Des élu.e.s qui protègent !

Comme pour la rentrée scolaire de septembre 2020, pour le retour des vacances d’automne les élu.e.s de la Majorité sont à nouveau sur le terrain pour procèder à une nouvelle distribution de masques à destination des collèges. 132 000 nouveaux masques distribués à tous les collègien.ne.s du Département. Des masques plus adaptés à la morphologie des adolescents, lavable une centaine de fois mais surtout des masques fabriqués par une entreprise locale.

Sébastien VINCINI, Conseiller Départemental du Canton d’Auterive, au collège Antonin Perbosc.

Jean-Louis LLORCA, Conseiller Départemental du Canton de Toulouse 6, au collège de Maurice Becanne à Toulouse.

Victor DENOUVION, Conseiller Départemental du Canton de Castelginest, au collège Claude Cornac à Gratentour.

« L’avenir peut s’éveiller plus beau que le passé ». Georges Sand.

Les élu.e.s de la Majorité Départementale vous présentent leurs vœux les plus chaleureux. Des vœux de réussite pour toutes et tous.

Qu’elle soit synonyme d’amélioration de cette pandémie qui touche tout le monde. Les élu.es de la Majorité sont mobilisés depuis le début de cette crise en apportant, au quotidien, des aides aux secteurs et aux personnes les plus touchés. Notre mobilisation et détermination resteront sans faille face à cette situation traumatisante. Nous feront face, ensemble !

Très bonne année à toutes et à tous.

Janvier 2021 : Un département solidaire, plus que jamais à vos côtés.

L’année 2020 a été marquée par une crise multiforme, inédite et violente qui aura des conséquences sanitaires, économiques, sociales et psychologiques à long terme. Depuis le début de la pandémie, les collectivités territoriales sont en première ligne pour répondre aux urgences et poser les bases d’une société « d’après » souhaitable. Le Conseil départemental de la Haute-Garonne a en effet répondu présent dès le mois d’avril. Sébastien Vincini, Président de la Majorité départementale Socialiste, Radicale et Progressiste, répond à nos questions.

Quel bilan dressez-vous de l’année écoulée ?

Le 1er janvier 2020, personne n’aurait pu imaginer ce que les 365 jours à venir allaient nous réserver. L’année s’ouvrait même avec l’espoir de refaire société ensemble. Quel était le contexte il y a un an ? Après les gilets jaunes, déjà, les soignants exprimaient leur mal être et réclamaient plus de moyens. Ils n’étaient pas seuls : les forces de l’ordre, les pompiers, les jeunes, les citoyens engagés pour le climat ou encore les travailleurs sociaux manifestaient aussi dans les rues. Et puis, il y a eu la pandémie. Le choc d’abord… et plus de 10 mois plus tard, je ne suis pas sûr que nous ayons pleinement réalisé ce que nous sommes en train de vivre. La détermination collective dans la lutte contre l’épidémie a parfois été découragée par un sentiment d’incompréhension face aux décisions d’un exécutif impréparé. Puis le tsunami social et économique est arrivé après un retrait des eaux à l’été suivi d’une deuxième vague plus violente encore que la première. À cette crise sanitaire, s’est ajouté un contexte hautement anxiogène avec une série d’attaques terroristes barbares et la résurgence d’idéologies abjectes. C’est une année de souffrances et de tragédies humaines, une fracture ouverte, qui laissera à chacune et chacun des blessures dont on pansera encore longtemps les plaies.

En ce début d’année, quels sont les premiers mots que vous souhaitez adresser aux Haut-Garonnaises et aux Haut-Garonnais ?

Je veux témoigner ma solidarité à l’ensemble des victimes de la maladie ainsi qu’aux familles des personnes qu’elle a emportées. Je tiens à assurer toutes celles et ceux qui sont confrontés aux difficultés, qu’elles soient sociales ou économiques, de la mobilisation pleine et entière des élu·e·s du Département à leurs côtés. Je voudrais enfin témoigner ma reconnaissance la plus sincère à toutes les personnes qui ont soigné, accompagné, continué de travailler pendant les confinements, qui ont porté la Haute-Garonne, le pays, à bout de bras.

Que répondez-vous à celles et ceux qui sont inquiets pour l’avenir ?

Je partage leur inquiétude mais nous ne devons pas laisser le fatalisme gagner. Le Conseil départemental de la Haute-Garonne est déterminé à agir, à trouver des solutions, pour que personne ne soit laissé au bord du chemin. Il y a aura un avant et un après Covid. L’après ne doit pas consacrer une société des oubliés. Je suis également très inquiet quant aux conséquences psychologiques que cette crise aura sur le long terme. Beaucoup de citoyens, en Haute-Garonne et sur l’ensemble du territoire, sont plongés dans un état de détresse psychologique et en ont honte. Nous vivons une période qui n’est pas normale et il faut le dire. Elle est traumatique. Il est important que chacune et chacun déculpabilise. C’est normal de ne pas aller bien, de ne pas être aussi résistant que d’habitude… Si les souffrances sont niées, notre société deviendra une véritable bombe à retardement.

Que faites-vous pour que cette « bombe à retardement » n’explose pas ?

Plus d’une dizaine de dispositifs d’urgence a été créée depuis mars. Dès avril, un Plan d’urgences du groupe Socialiste, Radical et B114Tél. 05 34 33 sociales a été lancé. Ce 1er volet prévoyait des mesures immédiates pour soutenir les plus fragiles. Le Département a créé les bons solidaires. Ce sont des chèques de paiement avec lesquels des familles de Haute-Garonne en situation de précarité peuvent faire leurs courses alimentaires ou acheter des produits d’hygiène de première nécessité. Plus de 42 000 bons ont été distribués. Des fonds d’urgence pour soutenir financièrement les associations, les clubs sportifs et les acteurs culturels, mais aussi les artisans, les commerçants et les petites entreprises ont également été mis en œuvre. Avec le 2e confinement, ce plan d’urgence a été renforcé avec des mesures nouvelles à destination des jeunes et des seniors vulnérables. Sur le plan social, le Conseil départemental répond présent. Par ailleurs, afin de rompre la solitude et la détresse psychique engendrée par cette crise et ces privations de liberté liées aux confinements, un plan de soutien psychologique a été créé pour soutenir la population, des plus jeunes aux plus fragiles.

Toutes ces mesures auront-elles un impact sur le budget départemental ?

Forcément. Il faut avoir les « reins solides » pour affronter une telle crise. La santé financière du Département de la Haute-Garonne était bonne et a permis de mobiliser plus de 70 millions d’euros pour faire face à cette crise. « Faire de la Haute-Garonne un département solidaire » ça n’est pas qu’une incantation mais une ligne de conduite. Le Département a décidé d’agir face aux carences de l’État et mis en œuvre un véritable bouclier social.

Le mot de la fin ?

Je veux adresser à toutes les Haut-Garonnaises et tous les Haut-Garonnais, tous mes vœux de santé, de bonheur retrouvé et de solidarité pour l’année 2021. Nous sommes éprouvés, mais nous devons croire en des lendemains meilleurs. Comme l’a dit Edmond Rostand, rappelons-nous que « c’est la nuit qu’il est beau de croire à la lumière ».

Sébastien VINCINI, Président du Groupe Socialiste, Radical et Progressiste et Conseiller Départemental du Canton d’Auterive.