En Haute-Garonne c’est un dictionnaire pour chaque collégien !
Comme à chaque rentrée scolaire, les élu.e.s de la majorité Socialiste Radicale et Progressiste du Conseil Départemental se rendent en ce moment dans les collèges afin d’offrir un dictionnaire « Le Robert Collège » à chaque élève qui entre en 6ième.
Ce sont plus de 17 000 dictionnaires qui sont ainsi distribués GRATUITEMENT. Cet outil pédagogique, adapté aux programmes, accompagnera les collégiens durant toute leur scolarité de la 6ème à la 3ème.
Depuis le début de leur mandat, les élu.e.s de la majorité départementale mènent une politique éducative volontariste qui vise à offrir à chaque jeune les mêmes chances de réussite.
Cela passe par le soutien apporté au pouvoir d’achat des familles avec la tarification sociale de la restauration et la gratuité des transports scolaires, en partenariat avec la Région. Ce sont aussi des initiatives pour lutter contre l’échec scolaire et accompagner les collégiens les plus fragiles.
Parce que la culture, le sport ne sont pas accessoires mais facteurs d’épanouissement, de nombreuses actions gratuites sont également proposées, dans le domaine de l’initiation à la pratique culturelle et artistique ou encore autour de l’apprentissage des valeurs républicaines et citoyennes.
Une attention particulière est accordée aux écoles de musique et aux clubs sportifs afin qu’ils puissent proposer des activités extrascolaires à coût raisonnable et permettre ainsi à chaque famille, quels que soient ses revenus et son lieu de résidence, d’avoir accès à une activité artistique ou sportive.
En Haute-Garonne, l’Éducation s’affirme comme une priorité pour tous et l’École Républicaine une chance pour chacun.
Banquet Républicain 2019
Le 14 juillet dernier, le Conseil Départemental de la Haute-Garonne a célébré pour la 3ème année consécutive, la fête Nationale autour d’un banquet Républicain dans la cour de l’Hôtel du Département.
Georges Méric, Président du Conseil Départemental, Sébastien Vincini, Président du Groupe Socialiste, Radical et Progressiste et les élu.e.s de la Majorité Départementale, présents chaque année, ont tenu à rappeler haut et fort les valeurs de la République de notre pays : Liberté, Égalité, Fraternité mais aussi les valeurs de Laïcité, de Solidarité, de Justice sociale, de Respect et de Tolérance.
A travers leurs présences les élu.e.s de la Majorité Socialiste, Radicale et Progressiste rappellent avec détermination que ces valeurs sont le socle de leurs actions politique.
LA MAJORITÉ SOCIALISTE RADICALE ET PROGRESSISTE LORS DU BANQUET RÉPUBLICAIN
SESSION PUBLIQUE JUILLET 2019
Objet : Le Département de la Haute-Garonne s’engage pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes. Adoption des orientations 2018-2021.
Mesdames, Messieurs,
L’égalité entre les femmes et les hommes est un principe constitutionnel sur le fondement duquel la loi garantit aux femmes et aux hommes des droits égaux.
La législation a permis des avancées nombreuses et fondamentales pour l’égalité des sexes, parallèlement aux trois grands facteurs d’émancipation féminine que constituent l’entrée massive des femmes dans le monde du travail, l’accès des filles à l’enseignement, notamment supérieur et l’accès à la contraception. Néanmoins l’égalité de droits demeure encore trop souvent une égalité de papier et appelle une vigilance constante quant à son inscription ou son maintien dans les faits, notamment de la part des institutions publiques.
Cette année nous avons célébré, le 6 février, le 100″ »e anniversaire du droit de vote des femmes au Royaume-Uni obtenu par les Suffragettes. Les combats menés par ces militantes ont marqué l’histoire et ont inspiré d’autres générations de femmes et d’hommes pour la lutte pour l’égalité.
En Haute-Garonne, où pourtant les femmes représentent 51,2 % de la population, les inégalités perdurent dans nombre de domaines.Si notre territoire est attractif et que la population féminine y est plus diplômée et employée que la moyenne française, les Haut-Garonnaises y constituent néanmoins les ménages les plus précaires. Elles sont davantage au chômage, perçoivent des salaires en moyenne inférieurs à ceux des hommes, assument plus souvent seules la charge d’enfants ; de même qu’elles sont plus nombreuses à percevoir des minima sociaux. À une écrasante majorité, ce sont elles qui subissent des violences. On le mesure l’égalité réelle est loin d’être acquise.
Pour le Conseil départemental, ces inégalités ne sont pas normales, elles sont le résultat d’une construction sociale, culturelle et éducative. Elles concernent toute la société. En tant que collectivité, nous avons le devoir d’agir contre ce qui ne doit plus être une fatalité.
Conscient de cette responsabilité, le Conseil départemental souhaite :
– agir pour l’égalité femmes-hommes dans la définition, la mise en œuvre et l’évaluation de ses politiques publiques ;
- s’engager sur le territoire auprès des Haut-Garonnais et des Haut-Garonnaises pour l’égalité entre les femmes et les hommes, les filles et les garçons ;
- prendre ses responsabilités en tant qu’employeur dans le cadre de ses politiques de ressources humaines.
Depuis le début de notre mandat en avril 2015, nous nous sommes engagés dans cette voie en créant une délégation en charge de l’égalité femmes-hommes (16 juin 2015), en signant la charte européenne pour l’égalité des femmes et des hommes dans la vie locale (8 mars 2016) et en recrutant une cheffe de projet sur cette thématique (1′ février 2017). Nous avons posé les jalons de notre démarche.
Plus récemment, en pilotant un état des lieux relatif à la situation haut-garonnaise en matière d’inégalités femmes-hommes (été 2017), nous avons affiné notre connaissance des réalités territoriales. Ce diagnostic nous a permis d’enrichir le volet externe de l’édition 2017 de notre rapport sur la situation en matière d’égalité femmes-hommes, deuxième rapport de ce type produit par la collectivité dans ses dimensions interne et externe.
Des actions de sensibilisation, en mars 2017,
et une consultation par questionnaire interne auprès du personnel en décembre
2017, ont permis de recueillir ses observations, avis et propositions en
matière d’égalité professionnelle. Cette démarche, très novatrice dans les
collectivités territoriales, est un premier levier pour imaginer, avec les partenaires
sociaux, des réponses à la hauteur des enjeux.
Ces premiers diagnostics constituent la garantie d’une base empirique et objective pour l’ouverture de nos futurs chantiers, tant en matière de politiques publiques que de ressources humaines. Nous voulons pour la Haute-Garonne une véritable égalité entre les femmes et hommes parce que : S’engager pour l’égalité entre les femmes et les hommes c’est faire vivre nos valeurs républicaines :
– valeur de liberté : liberté de faire et d’agir, liberté de disposer de son corps, liberté de grandir et d’être éduquée et éduqué en dehors de toute assignation à un rôle socialement défini ou à des stéréotypes sociaux ;
– valeur d’égalité : égalité de traitement, tant des habitantes, des habitants que du personnel du Conseil départemental, sans discrimination liée au sexe ;
– valeur de fraternité : fraternité entre les deux pans de l’humanité que constituent les femmes et les hommes.
S’engager contre les inégalités entre les femmes et les hommes, c’est agir dans le sens de la justice et de la cohésion sociale.
C’est une condition indispensable à la vitalité et au bon développement de notre territoire car lorsque les inégalités diminuent, c’est l’ensemble de la société qui progresse.
C’est aussi, à l’heure où nous veillons tout particulièrement aux moyens que nous mobilisons, garantir une meilleure efficience de nos politiques publiques. L’égalité entre les femmes et les hommes constitue un objectif politique à part entière.
Cet objectif peut requérir la mise en place d’une approche spécifique passant par l’organisation d’actions dédiées et correctives pour tenter d’apporter des réponses immédiates à des difficultés rencontrées par les femmes.
Cependant, nous faisons le choix de mettre en place une démarche intégrée pour nous donner les moyens de garantir une égalité réelle et d’inscrire de manière durable et efficace la question de l’égalité femmes-hommes dans notre action publique.
Cette démarche intégrée, préventive, implique que l’objectif d’égalité entre les femmes et les hommes soit l’affaire de tous et de toutes. Elle suppose l’intégration de cet objectif, de façon transversale et structurelle, dans l’ensemble des politiques de la collectivité.
Transversale puisque tous les domaines d’action sont concernés ; structurelle puisque l’objectif d’égalité femmes-hommes s’inscrit tout au long du processus de définition, de mise en oeuvre et d’évaluation des politiques.
Engager la collectivité vers l’égalité réelle entre les femmes et les hommes nécessitera donc d’intégrer cette thématique de façon systémique dans toutes les politiques du Département, mais aussi :
– de sensibiliser et mobiliser l’ensemble des élues, élus, de l’administration et du personnel à l’égalité entre les femmes et les hommes,
– de produire et d’analyser des données sexuées,
– de communiquer sans stéréotypes de genre (notamment par l’usage d’expressions écrites et orales sexuées positives),
– de nous engager avec les acteurs et les actrices de l’égalité femmes-hommes de notre territoire : d’être ence sens, un Département diffuseur d’égalité.
Déjà, dans notre action quotidienne, nous nous sommes engagés pour cette égalité réelle.
En tant qu’employeur, à travers la formation « égali-crèche », nous allons continuer à promouvoir l’égalité entre les filles et les garçons.
Par la féminisation et la masculinisation des différentes fonctions de la collectivité (métiers, règlement intérieur de l’Assemblée départementale…), nous voulons poursuivre la levée des barrières symboliques imposées par les stéréotypes de genre.
En matière de lutte contre les discriminations et les violences sexuelles et sexistes, nous nous engageons à mieux informer et accompagner les victimes potentielles.
Afin d’améliorer notre action territoriale et d’agir en « diffuseur d’égalité », nous souhaitons développer le déploiement d’outils nous permettant de mieux analyser la situation des femmes et des hommes en Haute-Garonne.
Nous voulons également que l’objectif d’égalité entre les femmes et les hommes soit plus lisible dans nos appels à projet et cahiers des charges et continuer d’associer les partenaires économiques, à travers la charte de la commande publique, à l’intégration du principe d’égalité professionnelle.
À travers des actions spécifiques et des
outils de communication, nous sensibiliserons les Haut-Garonnais et les
Haut-Garonnaises à l’égalité entre les femmes et les hommes.
Dans le cadre de nos compétences en matière de solidarité, à travers nos équipements et par l’action de nos travailleurs médico-sociaux (Centre Départemental de Planification et d’Éducation Familiale, Maisons Des Solidarités, Maison Des Adolescents…), c’est au quotidien que nous nous engageons et que nous souhaitons poursuivre notre action pour l’égalité.
Nous assurons aux femmes l’accès à la contraception et à l’intervention volontaire de grossesse (IVG), nous accueillons les femmes victimes de violences et leur permettons d’accéder à leurs droits.
Par notre politique volontariste, nous soutenons les associations accueillant et accompagnant des Haut-Garonnaises victimes de violences et ayant pour vocation la promotion de l’égalité entre les femmes et les hommes.
Dans nos collèges, à travers l’offre associative du Parcours Laïque et Citoyen notamment, dans une démarche de sensibilisation et d’éducation, nous allons continuer à diffuser auprès des jeunes l’égalité entre les filles et les garçons.
Aujourd’hui, le Conseil départemental veut formaliser son engagement pour l’égalité femmes-hommes à travers son plan d’actions qui détaillera les chantiers à mettre en œuvre. Au-delà des actions, il s’agit d’élaborer la stratégie de la collectivité pour répondre aux enjeux soulevés par les diagnostics réalisés et faire vivre notre ambition et notre pouvoir d’action.
Ces actions déjà mises en œuvre et celles à venir répondent aux objectifs posés par la charte européenne pour l’égalité des femmes et des hommes dans la vie locale.
Afin de partager notre ambition et ces actions, de les déployer tant en interne qu’en externe et de mobiliser les Haut-garonnais, les Haut-garonnaises et l’administration départementale, nous nous engagerons en 2018 dans une démarche de dialogue citoyen.
Pour que chacun et chacune s’interroge sur ses propres pratiques, pour permettre une montée en compétence collective sur cette thématique et construire ainsi le socle d’une culture commune, nous élaborerons de façon participative notre plan d’actions détaillé 2018-2021.
Nous pensons que la mobilisation de tous et toutes est nécessaire : élues et élus, encadrement et personnel du Conseil départemental. Mais nous avons aussi besoin de nos partenaires, qu’ils soient institutionnels, universitaires ou associatifs et des habitantes et habitants pour que l’égalité entre les femmes et les hommes devienne une réalité, notamment à travers certaines compétences délimitant notre cadre d’action prioritaire : les solidarités, les jeunesses, l’égalité professionnelle en interne.
Pour atteindre l’ensemble de ces objectifs, en complément de notre mobilisation, nous mettrons les moyens budgétaires et humains nécessaires à la mise en oeuvre de notre ambition.
Ces actions et cette dynamique, ce que nous avons mis en oeuvre et ce que nous allons entreprendre, nous
Permettront de relever collectivement le défi de l’égalité réelle entre les femmes et les hommes.
Il vous appartient, Mesdames, Messieurs, de bien vouloir délibérer sur notre engagement pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes en Haute-Garonne.
Rapportée par Christine STEBENET, Conseillère Départementale du Canton de Toulouse 1
SESSION PUBLIQUE JUILLET 2019
Objet : Les Réseaux Express Vélo (REVe) : une alternative aux déplacements motorisés domicile-travail
Mesdames, Messieurs,
L’attractivité de la grande agglomération toulousaine est source d’une forte croissance économique mais également démographique qui génère chaque année toujours plus de déplacements quotidiens ou de transit. Cette congestion automobile et ses conséquences sur la santé (stress, qualité de l’air, etc.) atteignent des proportions insupportables pour nos concitoyens. Selon les projections du plan de déplacements urbains appelé « Projet Mobilités 2020-2025-2030 » approuvé par Tisséo Collectivités en février 2018, cette situation va se dégrader puisque le nombre de déplacements quotidiens sur la grande agglomération toulousaine, tous modes confondus, est estimé à près de 4,5 millions de déplacements par jour à l’horizon 2025 dont 50 à 55% en voiture.
Maintenir la voiture individuelle au centre des mobilités du quotidien est d’autant plus difficile pour nos concitoyens qu’elle est source de dépenses qui pèsent lourds dans le revenu des ménages. Il est donc de notre responsabilité de construire une mobilité durable basée sur une offre de transports diversifiée et respectueuse du cadre de vie.
C’est pourquoi en 2018, l’État, la Région Occitanie, le Conseil départemental de la Haute-Garonne, Toulouse Métropole et Tisséo Collectivités ont engagé conjointement des études multimodales qui ont pour objectif d’explorer tous les leviers d’actions afin d’améliorer la mobilité dans l’agglomération toulousaine. Parmi les études engagées, le Conseil départemental a souhaité porter la réflexion sur la promotion du covoiturage et du vélo, alternatives durables répondant à une forte attente des habitants.
En ce qui concerne le vélo, ce mode de transport est identifié comme un des potentiels importants en termes de report modal. Mais pour rendre cette pratique concurrentielle sur les trajets domicile-travail, les aménagements doivent proposer des itinéraires cyclables à haut niveau de service. Ce réseau, aussi appelé Réseau Express Vélo (REVe), doit allier sécurité, continuité, lisibilité et confort tout en proposant des services associés tels que parkings vélos sécurisés, éclairage, jalonnement, etc.
L’étude réalisée ces derniers mois par le Conseil départemental sur le sud, le sud-est et l’ouest toulousain a permis d’identifier des opportunités pour créer des REVe sur les territoires du Muretain Agglo, du Sicoval et de la Communauté de Communes de la Save au Touch. Menée en coordination avec l’étude portée par Toulouse Métropole sur son propre territoire, l’étude pilotée par le Conseil départemental propose la réalisation d’itinéraires, souvent en site propre, qui constitueraient un maillage du territoire permettant de relier à vélo les communes périphériques et leur bassin de vie au centre de Toulouse dans des temps concurrentiels.
Cinq axes « pénétrants » sont ainsi ressortis de l’étude comme pertinents pour constituer une trame structurante. De ces colonnes vertébrales, des axes transversaux ont également été identifiés qui permettraient d’assurer des connexions entre axes « pénétrants » ou des connexions vers d’autres modes de transport tels que le train ou le métro.
L’ensemble de ces aménagements représente un total de 42 km pour un montant estimé à environ 53 M€. Ce montant comprend les travaux d’aménagement des infrastructures cyclables pour 48 M€ mais également les équipements assurant un haut-niveau de service (parkings vélos sécurisés, jalonnement, éclairage, etc.) ainsi que les études et les acquisitions foncières estimées à ce stade à 5 M€.
Le Réseau Express Vélo, lorsqu’il serait réalisé en site propre, aurait le statut de route départementale dont les caractéristiques, notamment la largeur, les réserveraient aux vélos, qu’ils soient classiques ou à assistance électrique.
Le coût global se décline par axe comme suit (les coûts estimatifs ci-dessous s’entendent hors acquisitions et études complémentaires) :
– Sur le secteur Sud-Est (territoire du SICOVAL), deux pénétrantes potentielles ont été identifiées :
Escalquens / Labège / Toulouse suivant l’axe de la RD916 – coût des aménagements estimé à 9 M€ pour 5,1 km.
Castanet / Ramonville / Toulouse reprenant la rive Est du Canal du Midi : coût des aménagements estimé à 4,5 M€ pour 5,2 km.
A noter que des liaisons vers les gares d’Escalquens et de Labège, ainsi qu’un franchissement sur le Canal du Midi sont également suggérées pour un montant total estimé à 2,5 M€.
– Sur le secteur Sud-Ouest (territoire du Muretain Agglo), un axe majeur a été mis en avant:
Muret / Roques / Portet / Toulouse le long de la RD120 et RD817 – coût prévisionnel des aménagements cyclables de 12 M€ pour 11,6 km. Sur ce secteur, a également été étudiée la liaison route d’Espagne / boulevard Eisenhower et évalué son aménagement à 7 M€ supplémentaires. Toutefois, cette liaison étant située sur le territoire de Toulouse Métropole, elle n’est pas comptabilisée dans le montant global. –
Enfin, sur le secteur Ouest (territoire du Muretain Agglo et de la Communauté de communes Save au Touch), deux liaisons sont proposées qui se prolongent sur le territoire de la Métropole :
St-Lys / Fonsorbes / Plaisance-du-Touch pour rejoindre Tournefeuille le long de la RD632 – coût des travaux estimés à 9,5 M€ pour un linéaire entre 11,1 km et 12,2 km.
Fonsorbes / La Salvetat / Colomiers en empruntant la RD82 – coût des travaux estimés à 8,5 M€ pour 8,7 km.
Une jonction transversale via la RD42 est proposée. Le coût estimé s’élève à 2 M€.
La réalisation des REVe dans ces secteurs permettrait de doubler la part modale vélo par rapport aux projections établies dans le Projet mobilités 2020-2025-2030, passant ainsi de 2,6% à 4,8%, et d’amorcer ainsi un basculement notable des pratiques dans l’agglomération toulousaine. A noter que la rentabilité socio-économique (calcul de la Valeur Actualisée Nette) serait atteinte en 3 ans après la réalisation de l’intégralité des itinéraires cyclables.
Afin de compléter et d’affiner ces éléments d’étude, des analyses techniques et foncières complémentaires, ainsi que des évaluations environnementales vont être nécessaires. Mais, comme dans tous les projets que nous menons aujourd’hui, il est également primordial de construire ces projets avec les acteurs du territoire : élus, partenaires institutionnels, associations et population.
Je vous propose donc d’organiser un dialogue citoyen en vue du calage définitif de ces projets, de leur financement et de leur réalisation opérationnelle, selon le calendrier suivant :
– Septembre à novembre 2019 : concertation avec les acteurs locaux et les partenaires institutionnels,
– BP 2020 : validation par l’Assemblée départementale des modalités générales de concertation avec le public et du plan de financement des REVe,
– d’avril à fin novembre 2020 : dialogue citoyen avec la population afin d’échanger sur les projets envisagés.
– BP 2021 : validation par l’Assemblée départementale de la réalisation du premier plan REVe en Haute-Garonne.
S’agissant de projets longs et complexes, qui s’apparentent à des projets routiers majeurs, il vous est proposé, afin de ne pas perdre de temps, d’engager les études environnementales qui nécessitent un état initial de l’environnement sur une année complète, ainsi que la réalisation des analyses foncières nécessaires sur les itinéraires pressentis.
Un des axes « pénétrants », Muret / Roques / Portet, pourrait faire l’objet d’un traitement particulier du fait des opportunités liées au calendrier de réalisation de la Ligne Express Bus L117 sur le même itinéraire, projet actuellement étudié par Tisséo Collectivités. Sur cet axe, il serait en effet possible d’envisager une concertation conjointe du public sur les deux projets, Ligne expresse et REVe en septembre 2019.
Enfin, une autre opportunité d’aménagement cyclable en REVe me parait intéressante à vous soumettre. Il s’agit du Canal de Saint-Martory. Propriété du Département, le Canal de Saint-Martory présente toutes les caractéristiques d’un REVe : itinéraire continu, déconnecté de la circulation (excepté au niveau d’intersections avec des voiries), axe pénétrant vers Toulouse. Toulouse Métropole va prochainement déposer un dossier de Déclaration d’Utilité Publique (DUP) auprès des services de l’Etat en vue de l’aménagement cyclable et piéton d’une des berges du canal de Saint-Martory depuis Tournefeuille jusqu’à Villeneuve-Tolosane. Comme dans les autres secteurs de l’agglomération toulousaine où le Conseil départemental travaille en concertation avec Toulouse Métropole pour aménager le Réseau Express Vélo, je vous propose d’étudier l’aménagement du canal de Saint Martory sur 4 km depuis la limite communale de Villeneuve-Tolosane jusqu’à la partie agglomérée de Seysses.
Le Conseil départemental s’est engagé depuis 1997 dans une politique cyclable au travers de sa propre maîtrise d’ouvrage pour la construction d’itinéraires cyclables structurants de loisirs ou aux côtés des collectivités locales en les aidant financièrement à la constitution d’un maillage cyclable de leur territoire. Nous avons aujourd’hui dans ce domaine un autre défi à relever. Face à l’urgence que constitue l’amélioration de la mobilité dans l’agglomération toulousaine, étant données ses conséquences actuelles sur la congestion et ses répercussions sur la santé et le bien-être des Hauts-Garonnais, il est de notre devoir de construire avec les acteurs concernés et nos concitoyens une mobilité durable dont le vélo constitue désormais une pièce majeure.
Aussi, je vous propose que le Département s’engage dans la création d’un Réseau Express Vélo structurant sur l’agglomération toulousaine, hors territoire métropolitain, là où le Conseil départemental est compétent pour construire des voies nouvelles.
Dans cet objectif, je vous propose :
-de lancer une phase de concertation avec les acteurs et les partenaires locaux pour échanger sur les tracés retenus et les plans de financement correspondants,
-de lancer les études environnementales, foncières, techniques adaptées à chaque itinéraire, afin d’alimenter le dialogue citoyen à venir,
-d’engager la concertation préalable avec le public dans le cadre de la création de la Ligne Express Bus L117 Muret / Roques / Portet-sur-Garonne / Basso Cambo,
– de m’autoriser à signer tout document relatif à ces démarches.
Je vous demande, Mesdames et Messieurs, de bien vouloir en délibérer.
Rapporté par Julien KLOTZ, Conseiller Départemental de Toulouse 1
INTERVENTION DE SÉBASTIEN VINCINI, PRÉSIDENT DU GROUPE SOCIALISTE, RADICAL ET PROGRESSISTE, SUR LA PRIVATISATION DE L’AÉROPORT DE PARIS !
Session Publique du 25 juin 2019 – Vœu sur l’ Aéroport de Paris
Après l’aéroport de Toulouse-Blagnac , le gouvernement a décidé de privatiser Aéroport de Paris.
L’ Aéroport de Paris, c’est un acteur économique majeur : 600 000 emplois directs et indirects soit 2,2% de l’emploi en France et 1,4% du PIB.
L’ Aéroport de Paris, c’est la frontière principale de la France : traversé chaque année par 100millions de passagers et c’est donc un lieu déterminant pour la sécurité de notre territoire.
L’ Aéroport de Paris, c’est aussi un outil majeur pour la transition écologique : l’avion est le transport le plus polluant et il devra, dans les années à venir, s’adapter à cet enjeu planétaire.
L’ Aéroport de Paris, c’est enfin un domaine foncier de près de 7 000 hectares sur lesquels la puissance publique perdra la main en termes d’aménagement du territoire pour le seul profit des promoteurs immobiliers.
Le Groupe socialiste, radical et progressiste appelle, avec vous M. le Président, à protéger ce service public stratégique et à empêcher ce hold-up financier.
Pourquoi vendre une entreprise dont le chiffre d’affaires a augmenté de 70% en 10ans et dont les bénéfices ont crû de 127% sur la même période ?
Pourquoi vendre une entreprise qui rapportera 185 M€ de dividendes à l’État en 2019 ?
Les raisons sont bien plus idéologiques que pragmatiques, à l’instar de la Française des jeux – entreprise elle aussi parfaitement rentable- qui va être cédée pour une bouchée de pain.
Le gouvernement brade ce patrimoine des Français, constitué sur des fonds publics, à la puissance privée et réitère le scandale de la privatisation des autoroutes.
À l’initiative des parlementaires socialistes, 248 sénateurs et députés de tous bords ont lancé la procédure de référendum d’initiative partagée pour faire d’ADP un service public national.
C’est une démarche démocratique inédite validée, malgré les pressions, par le Conseil constitutionnel.
C’est maintenant aux citoyennes et aux citoyens de se saisir de cet outil et de transformer l’essai.
Durant 9 mois, ils ont la possibilité de soutenir cette démarche.
4,7 millions de signatures sont nécessaires pour déclencher un référendum sur cette question.
Le Groupe socialiste, radical et progressiste apporte son soutien à cette campagne historique qui peut aboutir au 1er référendum d’initiative partagée de notre histoire et mettre un terme à ce funeste projet.
Soutenez l’initiative pour demander un référendum contre la privatisation des Aéroports de Paris ! Et Signez ! #StopPrivatisationADP#RIP#NousSignons
➡️ https://www.referendum.interieur.gouv.fr/soutien/etape-1
INAUGURATION DU STADE JEAN GIRALDOU A LA SALVETAT SAINT GILLES
Discours de Véronique VOLTO, Conseillère Départementale du Canton de Léguevin
Samedi 11 Mai 2019
Monsieur le Maire,
Mesdames et messieurs les élus,
Mesdames et messieurs,
C’est avec grand plaisir, Monsieur le Maire, que j’ai répondu à votre invitation pour inaugurer le stade Jean Giraldou. Votre commune compte aujourd’hui plus de 8000 habitants, presqu’autant que Léguevin et Grenade.
Il faut donc en permanence investir et améliorer les services qu’attendent nos concitoyens. Et nous le savons bien, ce n’est pas toujours facile d’équilibrer le budget de la commune.
Aussi, par délibération de votre Conseil municipal du 15 décembre dernier, vous avez sollicité l’aide du Conseil départemental afin de pouvoir réaliser les travaux du stade qui s’élèvent à plus de 1,8 million d’euro HT.
Il s’agissait de reconstruire et de mettre aux normes les vestiaires, les tribunes, le club-house, travaux indispensables pour assurer la sécurité de la population car cela relève de votre responsabilité.
Ce projet a été retenu dans le cadre des contrats de territoire que vous avez signés avec le Président du Conseil départemental Georges Méric et la Commission Permanente du 15 décembre 2016 a décidé de vous allouer une subvention de 300 000 euro, soit 30 % de la dépense subventionnable.
Vous n’avez fait appel à aucun autre partenaire financier. Il n’y a donc pas eu de cofinancements, comme c’est bien souvent le cas lorsqu’une commune entreprend des investissements importants.
Vous le savez, Monsieur le Maire, le Département est à vos côtés, pour les travaux du stade, mais aussi pour :
– la restructuration d’une ancienne salle de restauration scolaire,
– l’acquisition du château Raymond IV et des terrains attenants afin de réaliser un équipement public culturel, ainsi que les travaux d’urgence de stricte conservation de ce monument historique,
– l’extension du groupe scolaire les Hauts de Saint Gilles,
– les travaux à la bibliothèque municipale,
– ou encore les travaux à l’école élémentaire Condorcet.
Au titre de la programmation 2019, vous avez déposé des dossiers pour réaliser des travaux de rénovation des groupes scolaires du Château d’Eau et des Hauts Saint Gilles, susceptibles de bénéficier d’une aide au maximum de 62 000 euro.
Afin de poursuivre les travaux d’urgence de stricte conservation du Château, la commune pourrait bénéficier d’une subvention au maximum de 247 000 euro supplémentaires. Auxquels pourraient s’ajouter 8 200 euro max. pour les travaux à la bibliothèque.
Nous soutenons vos projets et pour en revenir aux travaux que nous inaugurons aujourd’hui, je suis convaincue que les Salvetains et les Salvetaines apprécieront de se retrouver ici régulièrement pour pratiquer leur sport favori.
Car au-delà des chiffres et des investissements, ce qui importe certainement c’est le bon usage que les utilisateurs de ce bel équipement en feront.
C’est un lieu qui permet de créer du lien entre les habitants, ce qui contribue au bien être des habitants et à leur épanouissement. A travers le sport, c’est aussi le partage de valeurs que l’on acquièrt dès le plus jeune âge en équipe.
Monsieur le Maire, mesdames et messieurs, je ne serai pas plus longue. Je tiens à saluer toutes celles et tous ceux qui ont contribué à la réalisation de ces travaux pour que chacun, jeunes, entraîneurs, bénévoles puissent déployer leurs talents dans un équipement bien rénové.
Je suis vraiment ravie de partager ce moment avec vous. Pour conclure, je reprendrai les mots du Président Méric : « Seul, on va plus vite, ensemble, on va plus loin ! ».
Véronique VOLTO, Conseillère Départementale du Canton de Léguevin
RENTRÉE SCOLAIRE POUR LES COLLEGIEN.N.ES HAUT-GARONNAIS.ES
Depuis 2015, la majorité départementale Socialiste, Radicale et Progressiste agit pour bâtir la société de demain, plus humaine, plus juste et plus solidaire. C’est l’ambition que nous portons pour nos jeunesses.
Pour cette rentrée 2018, nous continuons de mener des politiques volontaristes pour réunir les conditions d’émancipation de chaque jeune en Haute-Garonne.
Nous faisons face aux évolutions démographiques qui marquent le département et investissons 238 millions d’euros pour rénover et construire des collèges. D’ici 2024, 6 nouveaux collèges seront créés.
Nous luttons contre la paupérisation du lien citoyen et du bien vivre ensemble, notamment grâce au Parcours Laïque et Citoyen, dispositif unique en France, qui bénéficie à l’ensemble des collégiens de Haute-Garonne de la 6ème à la 3ème. Nous poursuivons également notre engagement en faveur de la mixité sociale dans les collèges afin de garantir une réelle égalité des chances et enrayer toute forme de déterminisme social.
Nous refusons qu’un élève soit laissé sur le bord du chemin. C’est pour cette raison que nous sommes aux côtés des familles les plus en difficultés. Pour l’année scolaire 2017-2018, l’aide à la restauration scolaire a été attribuée à près de 21 000 demi-pensionnaires et plus de 8 500 d’entre eux ont bénéficié de la gratuité totale. Grace au partenariat de délagation avec la Région occitanie, nous préservons le pouvoir d’achat des familles en garantissant la gratuité des transports scolaires de la maternelle à la terminale.
Tous ces dispositifs ne sont pas acquis : ils sont le résultat des choix politiques des élu.e.s de la Majorité départementale Socialiste, Radicale et Progressiste. C’est le « Cap sur la réussite » que nous nous sommes fixés !
Nous agissons également au-delà de nos compétences légales en menant des actions de prévention, d’accompagnement scolaire, de développement des pratiques sportives et culturelles accessibles à tou.te.s…
Comme chaque année, à l’occasion de la rentrée scolaire, nous irons à la rencontre de ces jeunes citoyens en devenir pour leur offrir un dictionnaire, symbole de toute la confiance que nous plaçons dans la réussite et l’épanouissement de chacun d’eux. Comme le disait Alain Rey, celui que l’on surnomme le père du Petit Robert, « les mots conduisent à tout ».
Sébastien VINCINI
Président du Groupe
Socialiste Radical et Progressiste